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L'Oiseau-Lyre (ou l'Oiseau-Lire)
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4 février 2014

Automne

Jan Henrik NIELSEN

334 pages
Editions Albin Michel (3 janvier 2014), collection Wiz
Høsten (l'automne) (traduit du norvégien par Aude Pasquier)

automneQuatrième de couverture
Cette île pourrait être n'importe quelle île. Ces deux sœurs pourraient être ni'mporte quelles sœurs. Cette terre qu'une grande catastrophe écologique a ravagée pourrait être la nôtre. L'eau est devenue rare, le soleil brûle la peau [ah ? enfin, au début, quand on voit le soleil pour la première fois...], la végétation se meurt. Terrées dans un bunker depuis six ans, Nanna et sa petite sœur Fride observent le monde à travers un périscope, à la fois fascinées et inquiètes. Forcées de sortir au dehors, elles découvrent qu'au cœur de ce paysage désolé les gens sont prêts à les aider. Alros Fride et Nanna avanacent au sein de l'automne, blotties dans une joie surprenante, décrouvrant une monde qu'elles croyaient hostile à jamais...

Comparé à La Route de Cormac McCarthy, le roman de Jan Henrik Nielsen, véritable ode à la vie, choisit l'espoir comme réponse aux catastrophes humaines et écologiques.

« C'est le regard des deux soeurs sur ce monde ravagé qui donne à ce livre ce petit plus qui en fait un roman plus grand que les autres. C'est tout simplement un roman sur la vie et l'amour de la vie. » Dagbladet.

Mon avis

Même couverture que sur l'édition brochée norvégienne, traduisant bien l'histoire (ci-dessous, une autre couverture (poche) norvégienne).

hosten_n2A partir de 13 ans.
Ce qui fait que la comparaison avec La Route (lu, voir ici) est certes possible, mais pas la même force, car cette dystopie est pour les jeunes lecteurs, pas la même puissance tragique et philosophique. Avec deux filles et leur père ici, une fille et sa mère dans Enola Game de Christel Dhiel (), ici, les deux fillettes sortent du bunker à la découverte de ce monde mort.

En bref, un roman bien construit, une première partie dans le monde qui a été créé par leur père, dans le bunker, une deuxième partie avec une découverte ou une redécouverte pour Nanna, l'aînée, du monde où le temps semble s'être arrêté brusquement, où la vie a disparu, seuls subsistent quelques personnes, mais des " gentils " ou des "méchants " ?, selon les dires des fillettes. Toutes les distances sont rallongées, tout est lent, la poussière est comme un filtre qui ternit tout. Quand on lit, on "voit" cette poussière, le livre est très visuel, très cinématographique.

hosten n pocheJ'ai appris un mot : toupiner : tourner en rond comme une toupie [et pas tapiner !].

Une jolie dystopie pour les jeunes adultes (avec une petite optique "philosophique" : le papa, à la fin du livre, mais je n'en dirai pas plus).
Un livre que lu en deux jours car addictif.

Merci Isa !

Lu aussi par Hérisson et Evy, qui a moins apprécié.


(on voit l'arbre mort gigantesque (= la mort) et la petite maison (= la vie))
(source : wiz.fr)

chez Val aime les livres 

 

 

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Commentaires
I
ah j'oubliais:<br /> <br /> je ne l'ai pas encore lu mais une de mes fidèles lectrices l'a lu (16 ans) mais n'a pas trop accroché
I
j'étais passée à côté dis donc!<br /> <br /> contente qu'il t'ait plu!<br /> <br /> <br /> <br /> et la traductrice doit être normande parce que "toupiner" s'utilise couramment ici ^^
S
Le sujet me tente, je note. La route fut pour moi un roman très très difficile ! Je ne vois pas celui que tu présentes, dans le même état d'esprit.
V
c'est plus que tentant! quelle belle image! (et je ne connaissais pas non plus "toupiner"!)
L
Je note !
L'Oiseau-Lyre (ou l'Oiseau-Lire)
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