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L'Oiseau-Lyre (ou l'Oiseau-Lire)
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17 novembre 2013

Le Dilemme du Prisonnier

Richard POWERS

502 pages
Editions du Cherche-Midi (22 août 2013)

dilemme fr

Quatrième de couverture
Fin des années 1980, De Kalb, Illinois. Eddie Hobson, Ailene et leurs quatre enfants ont toujours formé un clan très soudé. Mais, lorsque Eddie est frappé par une étrange maladie, la mécanique familiale se dérègle et les secrets de ce père pas comme les autres font peu à peu surface. Pourquoi ce professeur d'histoire charismatique a-t-il élevé ses enfants, aujourd'hui adultes, dans l'amour de la culture, des énigmes et des jeux d'esprit, tout en les tenant toujours éloignés des réalités de leur temps ? Et quelle est cette longue histoire qu'il élabore depuis près de trois décennies derrière une porte close ? Alors qu'Eddie s'est enfui de l'hôpital pour une destination inconnue, le plus jeune de ses fils, Eddie Jr., part à sa recherche. Petit à petit, l'histoire du père se dévoile et, avec elle, c'est tout le XXe siècle qui défile, de l'Exposition universelle de New York, en 1939, aux essais nucléaires de Los Alamos, en passant par un projet grandiose de Walt Disney destiné à entretenir l'optimisme des populations durant la Seconde Guerre mondiale.

dilemme US 1ere


Dans cet éblouissant roman polyphonique, Richard Powers s'intéresse à l'industrie du divertissement, de Hollywood à Disneyland, et questionne notre besoin d'évasion. Il nous montre, à la lumière d'un demi-siècle d'une histoire passionnante, comment ce qui nous édifie, que ce soit la famille ou la culture, nous emprisonne tout autant.

dilemme US 2

Richard Powers est né à Evanston, dans l'Illinois, en 1957. Après Trois fermiers s'en vont au bal (le cherche midi, 2004), Le Dilemme du prisonnier est son deuxième roman. Il en a depuis écrit sept autres, parmi lesquels Le Temps où nous chantions (le cherche midi, 2008) et Générosité (le cherche midi, 2011).

Mon avis

Le premier mot qui me vient à l'esprit à propos de ce roman est dense.
Dense parce que le livre est épais.
Dense parce que plusieurs histoires s'emmêlent : celle d'un des enfants, qui raconte l'histoire de sa famille, l'histoire de la famille, dans les années 80 et l'histoire du divertissement (ensuite centrée sur Disney).
Dense parce que je crois n'avoir pas tout suivi, tout compris (des phrases me semblent absconces, et je ne comprends pas pourquoi cette phrase obscure suit ces phrases compréhensibles, quel est son sens).

Page 90, explication du titre, que l'on peut trouver entre autres aussi sur wikipedia (ici), on trouve dans le livre aussi d'autres "devinettes" que pose le père, comme pour se cacher derrière des mots. Pour cacher sa douleur, sa maladie. Et envisager un meilleur monde qu'il crée dans son imaginaire.

dilemme US
dilemme angl

Page 222 : Dans un monde déjà perdu, il nous faut parfois emporter nos souvenirs dans nos valises, rentrer la tête dans les épaules et créer un royaume magique de maximes. Mon père avait disparu dans l'un de ces royaumes, me laissant là. On a parfois besoin d'être poussé pour agir de soi-même.

Le billet de Keisha (ouf, je ne suis pas la seule perdue)

dilemme angl 2
Dilemme Japon

Merci Solène pour ce livre qui m'a appris plein de choses sur Walt Disney et les camps (de concentration) américains (mais pour l'instant pas pu tout vérifier !).

 

couvertures française, américaines, anglaise et japonaise.


La nostalgie heureuse d’Amélie Nothomb {RL2013} chez Hérisson 

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Commentaires
S
Voilà un livre que je n'ai pas du tout aimé. J'ai ramé pour le finir. J'avais lu un bonne critique dans un magazine, et le résumé était attirant : cela m'avait donné envie de le lire, d'où mon acharnement à ne pas le laisser tomber. Mais franchement je n'ai eu aucun plaisir. La densité n'est pas toujours assurance de qualité malheureusement.
J
J'aime pas quand c'est dense (si ça c'est pas du commentaire constructif...).
M
Un auteur à qui j'aimerais donner une autre chance, mais je vais plutôt tenter "Gains".
L
Et bien je suis exactement comme Alex, je garde ce genre de livre pour les vacances pour mieux les apprécier. Très bien ton billet.
A
C'est un auteur que je me réserve en général pour les vacances, à cause de sa densité, justement.
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