Caroline VERMALLE

253 pages
Editions Belfond, 14 octobre 2015

Quatrième de couverture

amis du paradis

Chaque dimanche, le Paradis s'illumine et rejoue de vieux films en noir et blanc. Camille est aux commandes de ce cinéma d'antan, qui fait le bonheur et la fierté des habitants de Villerude. Antoine, un jeune homme timide, y rêve de Rose, son amour d'enfance. Violoncelliste renommée, elle vient de quitter Hong-Kong pour revenir dans ce petit village vendéen où elle tente de ranimer son inspiration disparue.

Mais le vieux Camille meurt un soir de tempête et c'est à Antoine qu'il revient de continuer à faire vivre le Paradis. Une tâche d'autant plus difficile que le cinéma semble hanté par le souvenir de son défunt projectionniste et qu'un promoteur immobilier s'acharne à vouloir le détruire.

[... je censure, sinon, vous saurez presque tout avant]
[mais pourquoi celui/celle qui a rédigé la quatrième de couverture en dit autant ?]

Une comédie savoureuse teintée d'espoir et de nostalgie.

Mon avis

Vous voulez une histoire qui se termine bien ? (quoi ? je donne la fin du livre ? non ?)

On s’en doute bien. Une fois les personnages campés : une jeune musicienne triste, un jeune homme bricoleur, un gentil fantôme, un entrepreneur pas net… bref, on imagine la suite. Et oui ! C’est bien cela. Mais Caroline Vermalle sait y faire et une fois planté le décor (un cinéma qui doit être détruit), on se laisse prendre à l’histoire, même si on se doute de la fin. C’est cousu de fil blanc ? Oui, mais avec son fil, son histoire, les avancées des personnages, bref, ce qui fait son charme à ce livre.  Même si mon "pref de pref" reste L'avant-dernière chance, émouvant.

Et qui me change des thrillers que je lis (j’entends d’ici la petite voix de mes enfants : oh, pour une fois, il n’y a pas un cadavre sur la couverture) (et oui, avec le « n’ » car mes fils utilisent le « ne » de la négation !).

Et puis, on apprend plein de choses sur de vieux films...

Donc, une bouffée d’air frais marin vendéen !

Caroline (je me permets de vous appeler par votre prénom) : OK, vos livres ne sont pas mon style préféré, mais c’est toujours comme une bouffée d’air frais !

Merci à l'attachée de presse (dont j'ai oublié le nom, étant en vacances, loin de mon livre et des notes qui l'accompagnent, je rédige de mémoire...) qui m'a agréablement surprise en m'envoyant ce livre.

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