C'est où, le nord ?
Sarah MAEGHT
288 pages
Editions Albin Michel, mars 2016
Quatrième de couverture
Si vous commencez le roman de Sarah Maeght, vous ne le lâcherez plus... Ses phrases galopent, ses mots crépitent. Elle raconte avec rage et pleine d'espoir le quotidien d une prof, les errances d'une fille de vingt-quatre ans qui ne sait pas très bien où elle va. C'est où, le nord ? Elle l'ignore. Mais elle y va gaiement.
C'est le portrait d'une génération, une photographie de la France d'aujourd'hui, un verre de grenadine avec trois doigts de désespoir et quelques substances interdites. Les jeunes s'y retrouveront, les parents qui se posent des questions aussi. Des romans comme celui-là, on les ouvre et on reste planté à tourner les pages, la langue pendante...
Sarah Maeght n a pas peur de l'émotion, elle ne triche pas, et c'est pour ça que vous allez l'adorer !
Mon avis
Enfin un billet !
Argh ! Sur ce livre, un bandeau ! (un "blurb") Un bandeau, c'est mal parti. Dithyrambique, cela va de soi. D'une auteure très connue, certes, mais que je n'ai pas lu. Un bandeau a chez moi un effet repoussoir. Cela date. Et cela a été renforcé par un livre étiqueté " prix Nobel de littérature " : imbuvable ! Donc le livre part avec un a priori négatif. Dommage pour lui.
J'en fais abstraction et je lis.
Bon livre. Mais quoiqu'en dise Katherine Pancol, je n'ai pas " adoré ". J'ai trouvé ce livre bien, sans plus. Ella (le personnage principal) ne sait pas où elle va : sujet bien traité. Sans être une ardente supportrice de la SPA : elle a quoi dans la ciboulot quand elle met un santon dans l'aquarium ? Pauvre poisson, il en voit des vertes et pas mûres : là, trouvé bien amusant car loufoque.
En bref, livre pas forcément réaliste (j'ai pensé en ouvrant le livre que c'était comme une biographie romancée d'une prof). Style : primesautier ; en cours de mûrissement. Donc, avant de me prononcer sur cette auteure, j'attends son prochain livre.
Ma chère Aurore, merci pour la découverte de cette nouvelle écrivain !
(écrivaine, je ne m'y fais pas, dedans, il y a vaine !)