La Reine de la Baltique
Viveca STEN
400 pages
Editions Albin Michel (5 septembre 2013)
I de lugnaste vatten (« dans le plus calme de l’eau »), traduit du suédois par Rémi Cassaigne.
Présentation
« Viveca Sten s’affirme d’emblée comme la grande rivale de Camilla Läckberg. Un formidable premier roman ». Kristianstadsbladet (Suède)
« Un premier roman absolument exceptionnel ». De Telegraaf
Un corps est retrouvé sur une plage de l’île de Sandhamn dans l’archipel de Stockholm, en pleine saison estivale. L’inspecteur Thomas Andreasson de la brigade criminelle de Stockholm est chargé de l’enquête. Habitué des lieux, il va se voir proposer une aide inattendue, celle de Nora, son amie d’enfance, jeune avocate d’une perspicacité redoutable.
L’été vire au cauchemar quand un second cadavre est découvert dans une chambre d’hôtel. Et si, désormais, plus personne n’était à l’abri ?
L’inspecteur Andreasson, qui croyait tout savoir de sa petite île paradisiaque, n’est pas au bout de ses lugubres découvertes...
Viveca Sten vit près de Stockholm. Après une brillante carrière juridique, elle s’est lancée dans l’écriture.
Comme ses héros, l’auteur possèden une vieille maison familiale sur l’île de Sandhamm et y a passé tous les étés de sa jeunesse.
Sa série mettant en scène l’inspecteur Andreasson et Nora Linde sur l’île de Sandhamn connaît un succès phénoménal en Suède et dans une douzaine de pays. Elle vient d’être adaptée en série à la télévision suédoise.
Mon avis
Les eaux sont plus calmes dans le titre en V.O. que dans le titre français, La Reine de la Baltique, phare sur un îlot à proximité de Sandhamm, dont le nom signifie de sand« sable ».
Quelques remarques : les cigarettes Prince, marque principale au Danemark (et que l’on trouve également en Suède, où se déroule cette histoire) ; la plage de Trouville, située sur l’île, et pas seulement en Normandie (il y en a une également sur la Riviera, en Zélande, au nord de Copenhague, Danemark) et… l’inévitable Thermos de café ! On ne sait jamais, on se lève, on prépare le café (ou le thé) et on le verse dans une bouteille isotherme, histoire d’en boire tout au long de la journée (je vous rassure, le café que l’on trouve là-bas est plus léger que celui que l’on trouve ici). Là, c’est pour un pique-nique, dans Millenium de Stieg Larsson, c’est pour pouvoir travailler à son bureau, mais on peut se faire un Thermos à la maison, à la fac, etc.
Sinon… qu’en dire ? Que je regrette que les journées soient si courtes, car j’aurai bien aimé pouvoir lire ce livre d’une traite !
Le rythme est haletant, le suspense prenant (et zou, ici encore un coup de chapeau au traducteur, Rémi Cassaigne, spécialiste des langues nordiques, qui sait toujours rendre son âme à la traduction), pas de temps mort (sans jeu de mots…), dans une ambiance ensoleillée, avec des personnages à la vie privée plus ou moins compliquée (comme tout un chacun) qui apporte une touche de « reviens-y », on a envie de connaître ce qui se passe dans les prochains livres.
Pourquoi donc les quatre autres tomes ne sont-ils pas encore traduits en français ?
En bref, la « grande rivale de Camilla Läckberg » (rivales dans les ventes en Suède, sans doute, car souriantes ensemble sur les photos) nous fait découvrir une île à l’est de Stockholm.
Merci à C. pour cette lecture passionnante.
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