Passions criminelles
Mireille DUMAS
Yann QUEFFELEC
283 pages
Editions Le Livre de Poche (février 2010) (Fayard 2008)
Quatrième de couverture
" Tu me quittes, je te tue... " Le crime de sang est impardonnable, mais une émotion l'humanise aux yeux des jurés : l'amour fou, seule force à pouvoir concentrer les sentiments à la pointe aiguë d'une seconde hors du temps... Qui est à l'abri ? Voici trois histoires vraies, librement inspirées des films tournés par Mireille Dumas ces dernières années, fidèles aux faits divers d'origine, infidèles à leur calendrier, maquillées quant aux états civils.
L'authenticité, notre but, à Mireille Dumas et moi-même, sous-tend la beauté des mots, inséparable d'une histoire évoquée par ceux qui l'ont vécue. Des meurtriers, oui - des gens comme tout le monde et des meurtriers. Pourquoi les pensions-nous différents du commun des mortels ? Pourquoi les comprenons-nous si bien ? Comment s'imaginer dans un tel pétrin ? Ce qu'il a fait, l'aurais-je fait à sa place ? Pourrais-je donner la mort ?
Mon avis
Trois histoires : Rosyne, Le Prince Kobold et Accident. Trois histoires racontées par leurs auteurs à Mireille Dumas venue les visiter en prison et mises en pages par Yann Queffélec..
Trois histoires racontées par leurs auteurs à la première personne. Trois personnages qui subissent les évènements, à des degrès divers, trois personnages qui ont finit par commettre l'irréparable, mais trois personnages qui se refusent à se voir en meurtriers : "je ne pouvais fare autrement", mais qui ne peuvent se résoudre à avoir tuer : " Que moi j'aille tirer sur l'homme que j'aime plus encore que mes enfants c'est impossible " (page 91).
En bref, un goût de trop peu... le déclic, l'acceptation du geste (et c'est noyé dans le texte...), pourquoi n'ont-ils pas craqué avant ? Des auteurs (deux femmes et un homme) qui acceptent, mais qui n'ont pas tiré !
Les billets d'Astrid et de Liliba qui m'ont donné envie de le lire (j'aime les histoires vraies, je suis une fan des histoires de Pierre Bellemare)) ; Merci à Liliba pour ce !