Le Sang des Pierres
Johan THEORIN
427 pages
Editions Albin Michel (mars 2011)
Blodläge ("mode de sang") (traduction de mon cru ! aucune garantie !)
Quatrième de couverture
Avec L'Heure trouble et l'Echo des Morts, Johan Theorin s'est imposé comme un des maîtres du polar scandinave. Il revient ici sur son territoire de prédilection, l'île d'Öland, avec un suspense de virtuose.
A la fonte des neiges, les gens du continent réinvestissent l'île. Peter Mörner s'est installé dans une vieille maison dont il a hérité pour trouver la paix, loin de son père. De sa villa flambant neuve, Vendela Larsson regarde cette lande dont elle connaît tous les secrets. Quant à Gerloff, vieux loup de mer de 85 ans, il a voulu revoir,peut-être pour la dernière fois, le soleil de son enfance... Mais pour eux, le printemps ne sera pas comme les autres. La mort rôde en cette nuit de Welpurgis qui célèbre traditionnellement la fin de l'hiver, et les drames du passé, dont témoigne la couleur rouge sang de la falaise entre la carrière et la lande.
Né à Göteborg, Johan Theorin passe depuis l'enfance tous ses étés sur l'île d'Öland, au sud-est de la Suède, où se situe l'intrigue de ses trois romans, L'heure trouble (Albin Michel 2009), L'Echo des morts (Albin Michel 2010) et Le Sang des pierres, tous n°1 sur la liste des best-sellers en Suède. Prix du meilleur roman policier suédois pour L'Heure trouble, il vient également de recevoir le prestigieux prix anglais l'International Dagger Award pour L'Echo des morts face à des adversaires aussi prestigieux que Stieg Larson ou Deon Meyer.
Mon avis
Lu... en mai... quand ma bibliothécaire de mon petit village qui venait de l'acheter, me l'a mis de côté, attendant ma visite pour que je puisse être la première à le lire ! Donc, pour celles et ceux qui se posent des questions, j'ai des petits post-it pour noter au fur et à mesure de ma lecture une citation, une remarque, etc.
Une traduction du spécialiste du suédois, Rémi Cassaigne.
Une remarque :
page 289 : malgré le pont sur l'Øresund (2000), il y a toujours des ferries entre entre Copenhague et Malmö (Suède), ce qui permet de faire des excursions dans l'autre pays (et pour les Suédois, aller boire comme des trous au Danemark ! comme entre Elseneur (Helsingør, Danemark) et Helsinborg (Suède) ; car en Suède, l'alcool n'est vendu que dans les magasins d'état (Systembolaget)).
On retrouve Gerlof, le vieux monsieur déjà présent dans L'Echo des Morts (lu) qui revient dans sa maison sur l'île d'Öland, plutôt que de rester dans la maison de retraite.
Cette île d'Öland est un personnage à part entière, ventée, froide, pierreuse, marécageuse... Bref, un vrai personnage de roman policier suédois !
On y retrouve la même ambiance, le même style : le rythme est plutôt lent, un peu de fantastique (j'avais lu dans une entrevue de l'auteur qu'il aimait mettre une touche de fantastique, ce qui rend plus angoissant !), diverses histoires qui se croisent... Ainsi, on croise un "galopin", pas un troll, qui aurait toute sa place ici. Des choses bizarres se passent. Et ça commence fort : les premières pages sont "enflammées" lors de la nuit de Walpurgis, fête où l'on brûle des branchages, marquant l'arrivée du (vrai) printemps. Puis on revient sur ce qui s'est passé avant.
On trouve l'explication du titre plus loin dans le livre... Une explication poétique, fantastique.
En bref : lent, typiquement scandinave, ce roman m'a plu (sans être le (petit) coup de coeur de L'Echo des Morts), je retrouve toujours avec plaisir la littérature scandinave !
Oncle Paul (Mystère Jazz), Pierre F. (Black Novel) et Sandrine (Pages de lecture) l'ont lu également, comme Eskalion (Passion Polar), Kathel (Lettres Exprès), Marie (Rêves de lectures) et Paul Arre (Polar Polaire) dont le billet est très détaillé.
Mon billet sur L'Echo des Morts est ici.,
Couvertures : suédoise (reprenant la carrière où se passe une partie de l'histoire), danoise, norvégienne (les trois collant, je trouve, à l'histoire), allemande et anglo-saxonne.
et quatre challenges !
chez Kathel chez Prune chez Bambi Slaughter et chez Cynthia