Les Vestiges de l'Aube
David S. KHARA
246 pages
Editions Michel Lafon (2011)
Quatrième de couverture
Depuis les attentats du 11 septembre, Barry Donovan est dévoré par le désespoir. Et ce n'est pas son métier de flic, dans un New York accablé par la criminalité, qui lui remonte le moral.
Son seul réconfort : les conversations virtuelles qu'il entretient chaque soir avec un certain Werner Von Lowinsky, aristocrate cultivé et apaisant. Peu à peu, sans s'être jamais rencontrés, ils deviennent amis, se confiant leurs préoccupations les plus secrètes, échangeant sur les sujets les plus intimes.
Mais Barry ignore encore que Werner n'est pas un homme comme les autresDes collines de Virginie au coeur de Manhattan, de la guerre de Sécession au XXIe siècle, des flics aux vampires, David S. Khara prouve ici qu'il a trouvé sa voie.
Mon avis
Livre très (trop) court. Est-ce pour cela que le format est à mi-chemin entre le grand format et le poche ?
Sur la quatrième de couverture, l'avis de Gérard Collard, libraire de la Griffe Noire : " [...] un des polars les plus extraordinaires [...] c'est énorme ". Certes. Mais c'est à propos du Projet Bleiberg du même auteur (mon billet ici).
Et ce n'est que le premier tome. Comme d'autres, dont George, j'aurai aimé savoir qu'il s'agissait du premier d'une série. Sans doute, d'où la fin abrupte, ouvrant vers un second tome.
Et re-sortir un livre... en le remaniant, mais bon, le ressortir chez un autre éditeur... cela fait très marketing ! Et c'est dans les vieux pots qu'on fait les bonnes soupes : donc la recette serait un fond de polar, y ajouter un vampire et saupoudrer de crimes en série. Et de là à le présenter comme le second ouvrage de l'auteur (voir la quatrième de couverture)...
Ici, nous sommes loin des vampires sexy et végétariens de Twilight, le vampire tue et boit pour vivre, mais ce n'est pas un gros vilain... il y a tout de même une petite invention pour rendre ce vampire original et différent de ceux rencontrés en bit-lit.
Malgré tout, j'ai aimé (pas un coup de coeur), un livre qui se lit très vite : qu'on dévore (sans jeu de mot vampiresque).
Bien écrit, pas de temps mort, se lit vite (très vite), on tremblouille juste ce qu'il faut. Une très chouette lecture.
La blague dans la préface me fait rire, je connais une autre blague sur les vampires, mais je m'en passerai ici !
(à droite, la couverture de la précédente édition)
Merci à Sandrine SD49 qui a gentiment fait voyager ce (son billet ici), Syl. de Thé, Lectures et Macarons, Gridou, Pimprenelle, Cryssilda, Scor 13 d'Une année et plus de livres, George, Lily et Stéphie de Mille & une pages .
Challenge de Cynthia , catégorie "Crains dégun" "Même pas peur" !
(et de 6 !)