658
John VERDON
441 pages
Editions Grasset (mai 2011)
Think of a number (2010)
Quatrième de couverture
Ancien alcoolique reconverti en gourou pour milliardaires dépressifs dans une clinique très privée, Mark Mellery reçoit un jour une lettre anonyme, lui demandant de se prêter à un petit jeu d'esprit à première vue inoffensif... Mais l'énigme ne tarde pas à prendre une tournure sanglante et terrifiante.
Appelé à résoudre une enquête en apparence insoluble, semée d'embûches et d'indices trop flagrants pour être honnêtes, le légendaire inspecteur David Gurney, jeune retraité du NYPD bientôt rattrapé par les démons de l'investigation, se lance aux trousses d'un meurtrier aussi inventif que machiavélique — pour qui le décompte macabre ne fait que commencer...
" Je connais vos secrets. Je sais ce que vous avez fait. Je peux lire dans vos pensées. Vous ne me croyez pas ? Je vais vous le prouver. "
John Verdon, né en 1942, ancien publicitaire, réussit avec ce premier roman un coup de maître, salué par les plus grands noms du genre et vendu dans plus de vingt pays à travers le monde.
Mon avis
Merci à Dasola pour ce
Allez faire un tour sur le site www.658-livre.fr (ok même si on sait comment cela fonctionne, cela amuse toujours !).
Ca démarre sur les chapeaux de roues : un ancien ami vient trouver ce policier (encore jeune, à la retraite) pour lui dire qu'il a peur, suite à quelques poèmes effrayants : un homme lui prouve qu'il peut deviner le nombre à trois chiffres qu'il a en tête.
Et peu à peu, Dave Gurney, le (jeune) flic (pas 50 ans et déjà à la retraite) s'embarque dans cette histoire. Sa femme Madeleine, de laquelle il se détache peu à peu depuis trop longtemps, lui apportera son aide, par ses intuitions et ses réflexions.
Dès que vous commencez ce livre, vous voulez savoir comment le tueur peut deviner des nombres. Donc vous continuez. Un passage m'a fait sourire : ah le coup de fil au fils, qu'il a délaissé... et hop, un peu de morale à l'américaine (chez le fils comme chez le père).
Des personnages parfois caricaturaux (Rodriguez), des descriptions de scènes quasi cinématographiques (utiles pour une prochaine adaptation sur grand écran ?).
L'auteur lirait-il dans les pensées ? Il écrit ainsi " il se pencha sur la table, semblant dire ceci " : en se penchant de telle façon, on veut dire ceci et de telle autre façon, on dirait cela ?
Une petite remarque : on parle plusieurs fois de Cannibal Claus à la page 364 alors qu'auparavant ce tueur en série était dénommé Cannibal Noël (une glissade/oubli lors de la traduction ?).
Un regret : à la fin, , comment ce flic au flair infaillible, doué au possible, se fait avoir comme un bleu ?
Un bon polar (ben vi, il y a un policier, même s'il est en retraite), un thriller, oui, on trembouille ! Mais pas le " thriller qui aurait fait pâlir d'envie Stieg Larsson " comme l'a écrit The Herald Dispatch. Je dirai un livre "tourne-pages", en bon publicitaire, John Verdon fait durer le suspense : mais non de non, comment le meurtrier a-t-il fait pour deviner le bon nombre ? Vous échaffaudez des hypothèses.
En bref : un bon bouquin, parfait pour se poser plein de questions sous le soleil (oui, oui, chez moi, il a fait beau presque tout le temps cet été (mistral) et chaud !!!!
page 237, une citation de Sherlock Holmes : Quand on a éliminé l'impossible, ce qui reste, aussi improbable, doit être vrai.
Challenge de Cynthia , catégorie "Crains dégun" "Même pas peur" !
(et de 5 !)
(deux couvertures américaines, une espagnole, une finlandaise (le nombre du bas change) et deux danoises (aux nombres différents))