Sansalina
Nicolas JAILLET
295 pages
Editions Folio Policier (octobre 2010)
Quatrième de couverture
Pablo Zorfi va mal. Son quotidien n'est que meurtres, enlèvements et trahisons. Dans le Mexique des années 20, les bordels tournent à fond, loin de la poussière et des Pancho Villa moustachus. L'enfant des rues de Sansalina est maintenant le maître de la ville. Mais il est devenu mauvais comme un crotale. Ses meilleurs amis le terrorisent. Il n'a qu'une solution pour se convaincre qu'il a encore un avenir : revoir Dolores. Toucher sa peau. La jeune femme respire la liberté. Personne ne lui dicte ce qu'elle doit faire. Elle a oublié Sansalina, sa violence et ses hommes. Dolores aussi avait un rêve d'enfant, pour lequel elle a tout sacrifié. Elle a fondé une bibliothèque. Le jour où ce rêve explose comme une vulgaire boîte d'allumettes, c'est un autre combat qui s'engage.
Né en 1971, homme de théâtre ayant également fait de la mise en scène pour le chanteur Alexis HK, Nicolas Jaillet, fasciné par le Mexique, a publié Sansalina aux Éditions Après la Lune. Il est également l'auteur du Retour du pirate paru chez Lattès.
Mon avis
J'ai reçu ce livre en janvier. Mais de qui ? Je cherche (sur des blogs, des sites...) et ne trouve pas. A priori, pas le lieu géographique que je préfère. Je le laisse de côté. Je reçois un courriel de Pierre F. me demandant si j'avais lu ce livre... Tilt ! Ce livre était envoyé par Babelio !
Je termine mon livre en cours et je l'attaque... et hop, lu en une journée !
Qu'en dire ? Surprenant !
Roaring Twenties / Années 20, on les connaît surtout pour leur version nord-américaine : la prohibition, Al Capone, etc. D'ailleurs, on se croirait dans Les Incorruptibles : un mitraillage dans une bibliothèque (sacrilège ! les livres sont touchés !)
On parle de la sortie prochaine de Gatsby le magnifique de Francis Scott Fitzgerald.
Des gansters à gogo... Une gamine qui s'en est sortie...
A propos, petite erreur : vous me connaissez, je suis très curieuse et pointilleuse... donc, une carabine Winchester .49, cela n'existe pas (.44, oui) et il est absolument impossible d'y ajouter un silencieux...
En bref : j'avais lu des billets peu enthousiastes, mais, j'avoue, ce fut une agréable surprise ! Ok, ce n'est sans doute pas le polar de l'année, mais une écriture simple, qui donne du mouvement, de la rapidité, des allers-retours dans le passé qui expliquent et accélèrent cette impression de vitesse.
Merci à Pierre [j'ai fais vite, non ?], à pour cette opération
et aux Editions
(billet sur Babelio tout bientôt)
(ce livre va voyager si vous souhaitez le lire, merci de me le faire savoir)