La Femme tatouée

Pieter ASPE

300 pages
Onvoltooid verleden, traduit par Emmanuèle Sandron
Editions Albin Michel (octobre 2014)

Quatrième de couverture
Sacrée découverte dans un grand restaurant de Blankenberge : le corps sans vie d'une femme est retrouvé au fond d'un vivier à homards. Sur sa fesse gauche, un mystérieux tatouage, qui apparaît également sur le cadavre du dernier homme à l'avoir vue vivante : la lettre M en caractère runique, emblème d un groupuscule d'extrême droite. 
Le commando Mannaz Versavel et Van In se lancent dans une enquête détonante et se retrouvent au coeur d'une véritable guerre entre catholiques intégristes, cellules islamistes et néo-nazis. 

Toujours aussi mordant, toujours aussi réjouissant : le maître du polar flamand excelle à mêler suspense et humour.

Mon avis

Est-ce un nouveau format ? Comme pour Que ta volonté soit faite de Maxime Chattam, le format du livre est plus petit qu'un grand format, et je trouve cela plus commode, pour le tenir dans les mains et pour le ranger dans le sac à main !

J'avais eu l'occasion de lire le premier volume des aventures de Van In, Le Carré de la Vengeance. Là, c'est celle sortie en 2004 en Belgique et dix ans plus tard en France !

Page 115 : [je paraphrase ] Un parcours littéraire pour touristes/lecteurs reliant les lieux préférés d'un écrivain à succès dans Bruges [ville magnifique !], cette fois-ci concernant Pieter Aspelag, auteur de polars. La traductice nous informe dans une note que Pieter Aspelag est le véritable nom de Pieter Aspe dont les livres ont un tel succès que la ville de Bruges a créé un itinéraire Pieter Aspe (Asperoute) avec plan disponible à l'office de tourisme.

Du rhum, des femmes et de la bière nom de ... ! Mince, je me trompe : pas de rhum ici, mais de la bière en quantité et des femmes !
Une enquête enfumée (de cigarettes) et alcoolisée (un concours de descente de bière pour faire parler un suspect, original !), des néonazis (le point Godwin !), des bébés, des runes et des litres de bière, un inspecteur qui se trouve vieux face à sa charmante moitié, juge. Donc, l'inspecteur pas toujours en odeur de sainteté (comme souvent....) aux méthodes peu orthodoxes, avec alcool et cigarettes : bref, le portrait typique de l'inspecteur dans les polars. Mais bon, trouver une femme dans un vivier laisse supposer une enquête originale et pas du tout vers le sens que l'on pense.

Bref, un voyage dans la Venise du Nord à déguster avec une gaufre de Bruges (bon, je m'en vais faire de ce pas des gaufres dans mon gaufrier nul qui fait des gaufres plates ressemblant à des gaufres des Flandres).

Merci Arthur !

chez A Propos de Livres

Comments

[maggie 76]

Je vois que tu es conquise ! J'avais commencé la quatrième forme de satan mais je suis déçue... Je l'ai abandonné, je le reprendrai peut-être plus tard...

[somaja]

Un auteur que je n'ai toujours pas lu, mais ton billet me donne très envie de faire un petit tour à Bruges avec cet inspecteur . Et par la même occasion je découvre qu'il y a aussi en Belgique une guerre des gaufres ! Quel pays !

[Alex mot a mots]

Parce qu'il y a une différence entre les gaufres de Bruges et le suages de Flandres ? Ben mince alors !

[Syl.]

Je ne connais pas. Quand j'aurais un peu plus de temps je me renseignerai. Je note.

[Une ribambelle]

Je ne connaissais pas ce titre. J'espère qu'elle a eu temps de manger un homard avant de finir dans le vivier.