Le roi disait que j'étais diable
Clara DUPONT-MONOD
240 pages
Editions Grasset
Quatrième de couverture
Depuis le XIIe siècle, Aliénor d’Aquitaine a sa légende. On l’a décrite libre, sorcière, conquérante : « le roi disait que j’étais diable », selon la formule de l’évêque de Tournai…
Clara Dupont-Monod reprend cette figure mythique et invente ses premières années comme reine de France, aux côtés de Louis VII.
Leurs voix alternent pour dessiner le portrait poignant d’une Aliénor ambitieuse, fragile, et le roman d’un amour impossible.
Des noces royales à la seconde croisade, du chant des troubadours au fracas des armes, émerge un Moyen Age lumineux, qui prépare sa mue.
Mon avis
Ce n'était pas mon premier choix, mais j'étais contente de lire "un truc qui se passe au Moyen-Age". Comme j'ai dû le dire de nombreuses quelques fois, ce n'est pas ma période de prédilection.
Je commence par lire la chronologie, les notes et remerciements. Et j'attaque.
Un monde d'odeurs, de couleurs, on s'y croit, on les sent, on les voit.
Une Aliénior froide, calculatrice.
Et la vision d'Aliénior s'éloigne de la vision historique, que l'on connaît, certes, l'auteur prévient que c'est SA vision et que c'est un roman. Mais bon, cet éloignement fait que je m'éloigne peu à peu de l'histoire.
Aliénior manipulatrice, oui, hors de la religion, mm, qui se refuse à son mari, mmmm, etc. Dommage, mon intérêt s'est émoussé au fil des pages, heureusement que c'est un livre court, parce que je suis allée jusqu'au bout...
Dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire, il faut une note, donc... 12/20. Au-dessus de la moyenne pour les descriptions des lieux, des couleurs, des odeurs. Et pour l'écriture, fluide, de l'auteur.
7/6 chez Hérisson