Arrêtez-moi

23 octobre 2014

Lisa GARDNER

450 pages
Editions Albin Michel (1er octobre 2014)
Catch me, traduction Cécile Deniard.

arrêtez-moi Quatrième de couverture
Que feriez-vous si vous connaissiez le jour et l'heure exacts de votre mort ? Le 21 janvier à 8 heures précises, dans 4 jours, Charlie Grant est certaine d'être assassinée. Comme ses deux meilleures amies. Et elle souhaite que ce soit l'inspectrice D.D. Warren de la police de Boston qui se charge de l'enquête. Prise par la traque d'un tueur de pédophiles, D.D. accepte à contre cœur. Mais au fur et à mesure qu'elle plonge dans le passé de la jeune femme, son instinct lui souffle qu'elle lui cache quelque chose... Un coupable peut en cacher un autre : avec Lisa Gardner, il faut toujours se méfier des apparences !
Sur les listes de best-sellers du New York Times pendant plusieurs semaines, Arrêtez-moi a été salué aux U.S.A. par le Library Journal et l'International Thriller Writers comme un des meilleurs suspenses de l'année.

Grand Prix des lectrices de Elle Policier pour La Maison d'à-côté en 2010, Lisa Gardner est devenue l'une des reines incontournables du suspense. Son dernier suspense, Preuves d'amour, s'est vendu à 30 000 exemplaires.

Mon avis

Bon, si vous n'aviez pas remarqué, mon blog est "en jachère", enfin, pas tout à fait, puisque de temps en temps, je rédige des billets.

Qu'en dire ? J'ai été surprise. Ok, je cherche toujours dans ma tête qui pourrait être le tueur et là, franchement, il n'était pas dans le top 5 ! Une écriture que je qualifie "à l'américaine" (invention de ma part) : c'est-à-dire, précise et rapide : pas ou très peu de temps mort. On en apprend sur tous les personnages pour s'y attacher. En revanche, comparativement à d'autres auteurs américains, pas une flopée de personnages principaux ou secondaires avec lesquels on s'embrouille. La touche SPA... une chienne esseulée recueillie par l'héroïne qui doit mourir (et non, ce n'est pas un adorable chaton qui fait des mimiques adorables sur youtube !). D'ailleurs, l'héroïne aussi est seule. Et on comprend pourquoi. Et là, "touche américaine" : on s'attache à cette héroïne qui n'a vraiment pas eu de chance dans la vie, à qui il n'arrive que des malheurs. Attention, je ne critique pas, je constate.

Bref, cette touche d'attachement (et celle de cette pauvre chienne) font que l'on s'attelle à lire, à enchaîner les chapitres.

Re bref : un très bon polar. N'hésitez pas à le lire, vous pourriez être agréablement surpris.

Merci à Marlène et à Arthur pour m'avoir fait frissonner (de plaisir) (comme toujours à la lecture d'un thriller) et d'avoir été si patients avant la publication de ce billet.