Lames de Fond

Chris COSTANTINI

266 pages
Editions Glyphe (12 avril 2013)

Quatrième de couverture

Thel, flic new-yorkais reconverti détective privé, était loin d’imaginer que cette enquête l’embarquerait au cœur des heures sombres de la Deuxième Guerre mondiale, des rives d’Allemagne à celles de Zanzibar, jusqu’aux confins du Yémen.

Poussé par la silhouette racée de son étrange cliente, il va se lancer dans une chasse réveillant de nombreux fantômes, entre Mossad et secrets de la Kriegsmarine.

L’auteur, lauréat du premier prix de Beaune et second de la Plume de Cristal, nous offre une aventure très documentée, un voyage palpitant à travers le temps, mêlant Occident et Afrique, où le suspense vous accompagne jusqu’au dernier chapitre. www.chriscostantini.com

« De nombreuses hypothèses circulent sur ce qu’il advint du trésor des nazis. Dans celle que suggère Costantini, la Kriegsmarine est mouillée à fond ! Pas étonnant alors qu’un U-boot refasse surface. Avec toute la rigueur d’un enquêteur, allant même jusqu’à retrouver un ancien commandant de sous-marin allemand, l’auteur tisse une trame digne des meilleurs polars américains ». Marc Gadmer (Femme Actuelle)

Mon avis

Je sors de ma bulle estivale / mon île (tiens, d’ailleurs, je crois que l’auteur ne doit pas être très très loin physiquement parlant…).

Jazz, suspense et chaleur !

Une carte postale de Zanzibar, reçue plus de 65 ans plus tard lance le détective privé sur les traces de la Kriegsmarine.

Grâce au jazz, Thel, détective privé de son état, comprend une clef de l’énigme (facile, j’avais trouvé avant lui ! mais bon, déformation ? l’Histoire m’a soufflée cette clef).

Et zou, le voilà embarqué, de New-York à Zanzibar, en passant par Hambourg sur les traces du père de sa cliente… Mais Thel et son associée Carol ne seront pas les seuls à la recherche du fameux « tas d’or » dont parle la carte postale !

L’auteur est allé dans les endroits qu’il décrit, et cela se sent : on roule avec Thel en Afrique (tiens, cela me rappelle les paysages décrits par Karen Blixen…) et on suffoque avec lui, sous la chaleur du désert (tiens, comme ici, en ce moment) (et pourtant, je ne suis pas au désert) et on coule nos pas dans les siens. 

L’enquête est minutieuse, avançant pas à pas, mais, sur fond d'Histoire, palpitante, à rebondissement ! On soupçonne, on envisage (vrai ou faux ?) la solution...
La quête / l'enquête se révèle plausible (pas de truc rocambolesque de l'espace !).

Bref, un bon polar d’été à déguster à la plage, sous le soleil, ou à l’ombre, avec une boisson fraîche.

Et dépaysement garanti !

Merci Mélanie pour ce polar d'été, dégusté dans un parc, sous la chaleur !

 chez  Liliba