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L'Oiseau-Lyre (ou l'Oiseau-Lire)
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5 juillet 2013

L'Archiprêtre et la Cité des Tours

Jean d'AILLON

365 pages
Editions Le Grand Châtelet (2001)

Quatrième de couverture

archiprêtre

1358 : La capitale de la Provence est constituée de trois localités : le Bourg Saint-Sauveur, la Ville Comtale et la Cité des Tours. Après le passage d'Arnaud de Cervole, il ne restera aucune trace de la Cité des Tours.

1358 : De l'orgueilleuse capitale romaine fondée par le proconsul Sextius ne subsistent que trois maigres noyaux urbains farouchement indépendants et cerclés de remparts : la ville comtale où siège le Sénéchal, représentant de la reine Jeanne, le bourg Saint-SAuveur, minuscule métropole ecclésiastique qui dépend de la Papauté et enfin la Cité des Tours, revendiquée par l'Eglise mais occupée par une bande armée qui s'est retranchée dasn l'ancien amphitéâtre romain.

Après la peste qui a tué la moitié de la population de Provence, les bandouilleurs, ces routiers des grandes compagnies, pillent, violent et assassinent sous les ordres d'Arnaud de Cervole et des seigneurs des Baux [de Provence]. Pour faire face, une solution s'impose : unir les trois villes dans une seule cité.
C'est ce à quoi s'attachent le prévôt de Saint-Sauveur, Raimond Aldebert ainsi que Fouques d'Agout, le sénéchal de Provence.

L'assassinat du prévôt va détruire tout espoir d'union alors que la tempête de neige fait rage sur la Provence et que l'Archiprêtre décide le sac de la cité des Tours. Et pendant ce temps, des meurtres inexplicables se succèdent dans les trois cités.

Pour qui travaillent les assassins ? Pour le dauphin de France, pour l'empereur d'Allemagne, pour Etienne Marcel, le prévôt des marchands à Paris ou pour le Pape à Avignon ?
Pietro da Sangallo, l'ambassadeur de Florence, trouvera-t-il les coupables avant de tomber à son tour ? Peut-il compter sur l'aide de la jolie veuve Sance Béranger ? A-t-il réellement le soutien du viguier Rostang de Portalis et de son lieutenant, Bertrand de Jouques ? Et quel sera le rôle final de l'Archiprêtre, Arnaud de Cervole ?

Mon avis 

Oui, il existe à Aix, une rue Portalis, une rue de Jouques (familles aixoises qui ont donné leur nom à la rue), etc. ... Saint-Sauveur, tout cela, je connais ! Mais pour les non-locaux, des plans (avec superposition présent/passé) sont là pour vous aider !  Et comme c'est indiqué sur la couverture, c'est un " roman policier " illustré : avec des reproductions d'époque, de portraits, de batailles, etc.

Bref, une plongée dans le bas Moyen-Age [Lydia, admire la précision :wink: ] avec force batailles, intrigues, meurtres et tutti quanti ! Je me suis sentie retourner quelques 20 ans en arrière (pétard des guettes, un coup de vieux !), enfin presque, quand le haut Moyen-Age était ma période de prédilection !

J'ai appris plein de choses, en autres qu'après la cité romaine Aquae Sextiae (de Sextius, qui a donné son nom au cours du même nom), en particulier qu'Aix à cette époque ne s'appelait pas ainsi, mais Aguensi et était composé de trois "groupes" d'habitations : Aguensi, le bourg Saint-Sauveur et la cité des Tours !

(petite remarque : des fautes d'impression : "ces" au lieu de "ses", "sut" au lieu de "sur"...)

Un livre que j'ai mis 12 ans à sortir de ma PAL ! Acheté à l'auteur à une "foire aux livres" dans un village en 2001...

 

N.B. :
1) Merci de ne plus confondre "médiéval" et "moyenâgeux" (comme je l'ai relevé dans Nano et La conjuration primitive). Je "pompe" allègrement wikipedia : Le terme de « Moyen Âge » fut inventé à la Renaissance par Flavio Biondo de Forli. En français, l'adjectif correspondant à « Moyen Âge » est « médiéval». « Moyenâgeux », quant à lui, est péjoratif, ou du moins vieilli (« une ambiance médiévale », « une ambiance moyenâgeuse »). L'histoire du Moyen Âge, en tant que discipline, se nomme aussi « Histoire médiévale ». Un historien qui étudie le Moyen Âge est appelé « médiéviste ».
2) Haut Moyen-Age, le plus ancien ("haut" dans la chronologie), bas Moyen-Age, le plus récent... et là, cela se complique... parce que selon les pays, les historiens ne se retrouvent pas sur les dates de bornage : on dira pour faire simple de 476 (déposition du dernier empereur romain) jusqu'à 1492 ( découverte de l'Amérique par Christophe Colomb) ou du moins vers 1500 (là, même mes profs n'étaient pas d'accord entre eux !).

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Commentaires
A
Ah, enfin une lecture médiévale !<br /> <br /> Roman envoyé à Astrid cet après-lidi.<br /> <br /> Biz
L
Je n'aime pas trop la période du moyen âge, le médiéval et moi ça fait deux... C'était une époque à vous glacer le sang... Alors je passe si tu veux bien ;0) J'ai répondu à ton commentaire sur "Avant d'aller dormir" il ne faut pas que mon billet te fasse peur, j'ai gardé finalement un excellent souvenir de cette lecture, la preuve j'ai bien envie de le relire ;0) Bel été Lystig, bises
S
Je n'aime pas du tout les romans historiques...peut-être que c'est dommage...
P
Comme quoi on finit toujours par sortir les livres de notre bibliothèque. Heureusement ils attendent patiemment sans se plaindre.<br /> <br /> Bon dimanche.
J
Un roman sans doute trop médiéval pour moi (j'ai bon ou je me suis trompé d'adjectif ?).
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