Nano
Robin COOK
526 pages
Editions Albin Michel (29 mai 2013)
Pierre Reignier
Quatrième de couverture
Le secteur des nanotechnologies esy un enjeu colossal pour les grandes puissances. Mais à quel prix pour l'homme ?
Au coeur des Rocheuses, Nano est un conglomérat à la pointe de l'innovation dans le microbivores : des robots de quelques atomes susceptibles de guérir des maladies très graves.
Il y règne une discipline quasi militaire : ordre de se cantonner à son propre laboratoire, interdiction de s'interroger sur la provenance des sommes astronomiques qui financent la rechercher.
Récemment embauchée par la firme, Pia Grazdani, la brillante étudiante en médecine d'Assurance Vie, devient un témoin gênant lorsqu'elle assisyr à l'étrange malaise d'un chercheur joggeur [modification par mes soins] : mais de quoi son patron cherche-t-il à l'éloigner ? Le géant des nanotechnologies est-il à deux doigts de faire la découverte du XXIe siècle... ou s'est-il déjà vendu au plus offrant ?
" Un des meilleurs Cook" Associated Press.
Mon avis
Tout d'abord, ce qui m'a gênée ou fait sourire : ce "chercheur" en lieu et place du joggeur (j'ai cherché le chercheur) sur la quatrième de couverture.
"Moyenâgeux", comme pour La Conjuration primitive : parfois employé dans le sens péjoratif qu'il entend parfois à la place de "médiéval".
Page 42 : un cliché américain (sourire !) : Il sentit son délicieux parfum français = il est prêt à succomber ! Ah le pouvoir du parfum français !
Page 361 : Les Chinois ressemblent aux Français ! maîtresses, galipettes, etc. ! Cela me rappelle une chanson sur ce cliché : J'habite en France de Michel Sardou ! Bon, accessoirement, quand vous allez à l'étranger, immanquablement, on vous parle du french kiss !
Un autre cliché page 389 : Au prix où était l'essence en Europe, seuls les automobilistes qui avaient de l'argent à flamber roulaient en 4x4. Ok, pour l'essence chère, mais cela n'empêche pas les nombreux 4x4 ou SUV à sillonner les rues des grandes villes européennes !
Un truc qui m'a interpellée : le Grand prix de la Montagne du Tour de France : on parle plus du maillot de meilleur grimpeur ou maillot à pois.
Dans ce livre, comme dans les films et dans d'autres livres, le placement de produits existe : je serai d'ailleurs curieuse de savoir s'il y a des droits en numéraire... Et zou, autre cliché, on a droit à la Golf GTI : waouh, alors là, forcément, un peu spécial, puisque c'est une boîte de vitesse mécanique !
Mis à part cela (remarques et non critiques acerbes), j'ai apprécié le style du chirurgien ophtalmologique reconverti : précis, efficace, pas trop de personnages à s'y noyer, des termes techniques et médicaux expliqués (ça tombe bien, il y a des personnages qui n'y connaissent rien, on apprend avec eux), sans tomber dans quelque chose de scolaire ou laborieux. Des personnages qui étaient présents dans Assurance Vie, mais cela ne m'a guère gênée pour suivre cette histoire à un rythme soutenu : tout y est, des méchants méchants, des gentils gentils (on dirait un sketch des Inconnus) et même des méchants pas si méchants ! Et bien sûr, le ryhtme s'emballe vers la fin...
Et là, j'ai aimé : une fin avec suspense et qui interroge sur une éventuelle suite !
Bref, un bon thriller, bien construit, logique, sans deus ex machina et qui maintient le suspens !
Parfait pour une bonne lecture de vacances !
Merci à Carol et aux Editions Albin Michel pour cette lecture qui fait voyager aux Etats-Unis et en Europe !
Un autre Robin Cook lu, Etat critique.
couvertures française, américaine, anglaise, hollandaise et polonaise.