Le Voleur de Regards
Sebastian FITZEK
392 pages
Editions l'Archipel (6 mars 2013)
Der Augensammler (2010) (traduit par Jean-Marie Argelés)
avec Liliba
Quatrième de couverture
Quand un tueur en série...
Celui que les médias nerlinois ont surnommé le Voleur de regards vient une nouvelle fois de frapper. Comme à son habitude, il a tué une femme avant d'enlever son enfant. Dans la main de sa victime : un chronomètre qui a commencé à égrenier les secondes...
Mais cette fois, on a également retrouvé le portefeuille d'Alexander Zorbach sur la scène de crime. Ancien flic devenu journaliste, celui-ci est alors pris dans l'engrenage du jeu machiavélique auquel se livre le Voleur de regards.
... se livre à un jeu pervers avec ses victimes.
Zorbach sait qu'il dispose de 45 heures et 7 minutes, pas une de plus pour découvrir l'endroit où l'enfant est retenu prisonnier - et ainsi prouver son innocence. Passé ce délai, il sera trop tard. On ne trouvera qu'un cadavre. Le compte à rebours est lancé...
[...] Le numéro un allemand du suspense psychologique signe un thriller qui devrait étonner les lecteurs les plus basés.
Sebastian Fitzek est né en 1971 à Berlin, où il réside. Thérapie, son premier roman, a été un succès de bouche à oreille en Allemagne et dans les 24 pays où il a été traduit. Il est également l'auteur de Ne les crois pas, Tu ne te souviendras pas et Le Briseur d'âmes. (L'Archipel, 2009 à 2012).
" Je viens de refermer Le Voleur de Regards. Un mot me vient à l'esprit : brillant ! " Paul Cleave.
Mon avis
Merci ma chère Liliba pour cette lecture commune, lu "presque" en même temps, mais il a fallu s'accorder sur la date de publication ! (mais là, je commence à fatiguer, vu l'heure indue).
J'ai volontairement tronqué la quatrième de couverture... ce qui m'a réservé une belle surprise à la lecture.
Je n'ai quasiment pas pris de note sur ce bouquin. Prise dans le tourbillon de la lecture, vite lu (j'ai passé du temps dans des salles d'attente...). J'ai un peu tiqué sur certains pasages, n'hésitant pas à revenir en arrière pour vérifier mes "soupçons".
J'ai deviné... et donc une des raisons pour mes " pages en arrière ", mais l'éternelle question est "pourquoi" ; nous pensons avoir la réponse, distillée au fil des pages...
OK, il y a des choses suprenantes (l'aveugle est tout de même une personne particulière).
L'histoire est bien construite, haletante, sans temps mort (un peu plus et nous sommes dans le "unités de temps, de lieu et d'action" (si cela rappelle les pièces de théâtre étudiées il y a (fort) longtemps).
Les personnages se répondent : Alexander Zorbach, Tobias Traunstein (9 ans) et Philipp Stoya (chef de la brigade criminelle), trois points de vue sur cette histoire qui rebondit, de mal en pis, suis-je tentée d'ajouter.
Bref, une histoire bien construite. Un suspense mené tambour battant (chuis lyrique ce soir !) (enfin, cette nuit, tard). Que je qualifierai plus d'"américain" que de "nordique" : la fin est enlevée, avec un timing précis... pas lente (comme Roseanna) (parfait exemple de résolution lente d'enquête, c'est "le" polar qui a recréé le polar scandinave !!). Une très bonne lecture ! Un petit coup de coeur. .
Un thriller qui peut être apporté dans une valise : la couverture n'est pas "sanglante" (comme Le Diable d'abord) et les descriptions, même si elles sont prenantes, ne sont pas au même degré que comme dans le dernier livre lu, La Conjuration primitive de Maxime Chattam.
Thérapie du même auteur a été chroniqué il y a peu ici.
Couvertures française, allemandes, américaine et danoise.
Le billet de Liliba est à lire ici.
Oncle Paul l'a lu, comme Cynthia.
(pour info : alors que j'étais en train de lire celui-ci, je me suis arrêtée à (bientôt feu) Virgin pour acheter Ne les crois pas).