Meurtres pour Rédemption
Karine GIEBEL
989 pages
Editions Pocket (8 mars 2012)
Quatrième de couverture
Marianne, vingt ans. Les barreaux comme seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière.
Indomptable, incontrôlable, Marianne se dresse contre la haine, la brutalité et les humiliations quotidiennes.
Aucun espoir de fuir cet enfer, ou seulement en rêve, grâce à la drogue, aux livres, au roulis des trains qui emporte l esprit au-delà des grilles. Grâce à l'amitié et à la passion qui portent la lumière au cœur des ténèbres.
Pourtant, un jour, une porte s'ouvre. Une chance de liberté.
Mais le prix à payer est terrifiant pour Marianne qui n'aspire qu'à la rédemption...
« Karine Giébel signe un suspense implacable et brosse, avec Marianne, un portrait de femme écorchée digne de la Lisbeth de Stieg Larsson. »
Mon avis
Offert par Alex dans le cadre du Swap de Noël organisé par Asphodèle, je n'attendais qu'une occasion... Il n'est fallait pas beaucoup...
Dévoré en une semaine (très très occupée) !!!! Les deux cents dernières pages m'ont fait éteindre la lumière à 2h30 du matin après une journée chargée ! Quand on commence, on ne peut plus le lâcher ! (Bon, si, quand sonne l'heure de travailler... ou quand on conduit).
Comment une si souriante (et plaisantante) personne peut écrire des choses si noires ? Des sous-entendus, un peu de psychologie, du réel ! Nous sommes happés, touchés, frappés par le réalisme, par la violence (rien n'est épargné : drogue, viol, torture, assassinat, tout y est). Pas d' "effets spéciaux", de fin hollywoodienne. La fin ne pouvait être que celle-ci. Si réaliste.
L'écriture s'étend sur 989 pages... Mais à un rythme soutenu. Je me suis demandée quand Marianne allait sortir... mais on ne voit pas le temps passer. Parce qu'au fil des pages, on apprend une ou deux choses qui permettent d'un peu mieux de comprendre Marianne.
Un point m'interpelle : des disques (pas CD) sont écoutés par les prisonnières mais on découvre un téléphone portable dans une cellule.
La musique est variée : Jay Kay (chanteur de Jamiroquai), Jean-Sébastien Bach et Nirvana, comme les livres : Des Souris et des Hommes (1937, France, poche 1972) et A l'Est d'Eden (1952, France, poche, 1972) de John Steinbeck et L'Eglise verte d'Hervé Bazin (1981). Comme la musique et la littérature, aucun point de repère dans le livre : les prisons comme les villes sont nommées par une initiale.
En bref : une auteur à lire !
J'ai déjà lu Les Morsures de l'Ombre.
avec Stéphie
chez Liliba (9/12)