Le bon, la brute, etc.

24 juillet 2012

Estelle NOLLET

342 pages
Editions Albin Michel (17 août 2011)

Quatrième de couverture
" Ses yeux pour qu'ils arrêtent il aurait fallu qu'il les arrache. Ca aurait changé sa vie. Quand on est un enfant on peut arracher les pétales d'une fleur les pattes d'une mouche le tissu des fauteuils mais pas ses propres yeux. Et quand on est un adulte et bien il est trop tard... "
Bang a un don qui lui donnerait presque envie de mourir, Nao une maladie qui lui donnerait presque envie de vivre. Ensemble ils décident de partir comme on fuit. Du Mexique à Bali puis à la Centrafrique le road movie déjanté et tonique d'un duo pour le moins singulier qui, face à la folie du monde, s'invente une conduite de résistance inédite et fatale.

Estelle Nollet a publié en 2009 un premier roman, On ne boit pas les rats kangourous, salué par la critique, Bourse Thyde Monnier de la SGDL (2009), Prix Obiou (2010), Prix Emmanuel-Roblès (2010), Double Prix du jury et du public du premier roman de Chatou, et présent sur la liste de nombreux autres prix.
Cet ouvrage a obtenu le "Prix Gironde, nouvelles écritures".

Mon avis

Pierre, dit Bang, non par rapport à son don mais surnom qu'il s'est donné petit en pointant Bangui sur une carte a un don : il regarde les gens dans les yeux et ceux-ci se mettent à raconter ce qu'ils ont fait de pire dans leur vie, leur secret inavouable, à haute vois. Il vit les yeux baissés. Nao (Fiona) est malade, elle veut parcourir le monde, se servant au passage du don de Bang. Là, ça colle à la quatrième de couverture, mais bon, je m'attendais à un road movie, mais non, il n'y a pas que cela, dommage, cala me plaisait comme Thelma et Louise, comme Tueurs nés et plouf, la seconde partie retombe comme un soufflé ! Parce qu'après une vie voulue, déjantée, particulière (le don de Bang n'y est pas étranger) farfelue, imaginaire (imaginée ?) on revient à une vie ordinaire.

Je n'avais pas lu d'ouvrage précedemment de cette auteure : une écriture rapide, percutante, avec des passages plein de poésie, en alternance avec des passages plus... crus (mais rien de hard non plus !). Et partout, des jeux de mots, des jeux avec les mots : une robe en lamé de fonds (page 46), par exemple.

Un avis mitigé : un bouquin qui m'a fait passé un bon moment, mais sans plus !

Le bon, la brute, etc. : on peut qui est le bon, qui la brute... et le truand, me demandez-vous ? La réponse est dans les pages de ce livre.

D'autres avis chez Delphine's books & more,mitigée, LiliGalipette et Asphodèle,plus enthousiastes.

Merci à Abeline des