Georges FLIPO
275 pages
Editions Le Castor Astral (4 janvier 2007)
Quatrième de couverture
Pour complaire à son patron qu'il vénère, Sylvain Vasseur se lance dans l'écriture. N'a-t-il pas tout pour devenir écrivain ? Tout : l'égoïsme, la foi en son talent, des admirateurs et groupies, et même un incessant soutien de la presse, peut-être quelque peu prématuré. Que lui manque-t-il, si ce n'est une œuvre ? De mesquines impostures en folles espérances, le voici parti à la conquête d'un destin littéraire. Mais sa compagne sera-t-elle tentée par une vocation de femme d'écrivain ? Pour les auteurs potentiels, ce livre constituera peut-être le premier exorcisme contre le démon de l'écriture. avec un humour aussi noir que féroce, par petites touches d'une acide vérité, Georges Flipo brosse allégrement le portrait de ces millions de français qui possèdent un manuscrit dans leur tiroir. Le Vertige des Auteurs les fera frissonner de plaisir ou d'effroi.
Mon avis
Ca y est Liliba, je l'ai lu ! Je te remercie de ta (grande) patience !
Un homme qui se laisse porter...
On lui souffle une idée, il l'adopte, comme l'idée "devenir écrivain", tiens, bonne idée, et cette idée va devenir une obsession, mais il n'a pas d'imagination, mais les évènements glissent sur lui. Et on voit que les gens (son patron, son ami écrivain, etc.) profitent de lui. C'est un "Canad* Dry écrivain" : il s'en donne la couleur, l'odeur, mais ce n'est pas un écrivain. Il a même une groupie !
La page blanche de l'écrivain, les copies de son manuscrit (les trucs qu'il échange, l'angoisse, tout y est, sur un ton amusant qui dédramatise la douleur, ce que vit un écrivain avant d'être publié, on a même droit à un "dîner de cons" ! Et là, on prendrait presque en pitié ce râté "qui s'y croit", qui délaisse ses amis et son couple pour se concentrer à sa grande idée : il cherche à devenir un écrivain célèbre, alors que sa femme devient célèbre sans chercher !
Bref, un livre vite lu ET très plaisant !
(on ne rit pas comme une baleine à toutes les pages mais l'humour fait découvrir ce monde de requins et les questionnement d'un auteur en devenir) (y aurait-il du vécu ?).
Mais pourquoi ne l'ai-je pas lu plus tôt ? Une plume alerte !
Un point commun avec Keisha (outre le crottin de Chavignol et Edward Hopper) ? La lecture de ce livre ! Son billet !
Et Georges Flipo a recensé "tout sur Le Vertige des Auteurs" (revue de presse, de blogs, historique).
(La Commissaire n'aime pas les Vers et La Commissaire n'a point l'Esprit Club : clic sur le titre pour retrouver le billet).
avec Keisha
(logo de Bouquinbourg)
d'Evy (Tour Eiffel : 5/10)