la citation du jeudi publiée mercredi... bd du mercredi oubliée... perdrai-je la tête ? ou ai-je besoin de vacances?
Inger FRIMANSSON
393 pages
Editions First (septembre 2010)
God natt min älskade (traduction littérale)
Quatrième de couverture
Justine Dalvik, la quarantaine, vit retirée dans la maison de son enfance, au bord du lac Mälar en Suède, où elle puise la force indispensable pour survivre aux drames de son passé : la mort précoce de sa mère, la haine de sa belle-mère, la perversité de ses camarades de classe... Et voici qu'une malédiction semble s'abattre sur les membres de son entourage qui disparaissent dans des circonstances aussi mystérieuses que tragiques : un homme atteint par une fléchette empoisonnée, une femme retrouvée dans une mare de sang... Pourquoi le sort s'acharne-t-il ainsi sur Justine ? Connaîtra-t-elle un jour la paix intérieure, l'amour véritable ? Jusqu'où votre compassion pour c
ette âme torturée pourra-t-elle aller ?
Inger Frimansson, née à Stockholm en 1944, est romancière et journaliste. La justesse et la finesse de ses descriptions des méandres de l'esprit se retrouvent dans la structure même de ses livres. Avec Bonne nuit, mon amour, elle signe un thriller haletant, traduit dans le monde entier après avoir captivé plus de 150 000 Suédois.
Mon avis
Après moult billets enthousiastes, je me suis lancée dans la lecture de ce thriller, où le policier n'apparaît qu'à la fin.
Première partie : plantage de décor, un peu long.
Deuxième partie : Juliette
Troisième partie : les personnages de la première partie rencontrent Juliette (quoique deuxième et troisième partie se mélangent quelque peu).
Mais les personnes tombent-elles comme des mouches à cause de Juliette ? Qui lui en veut ? Une connaissance du passé ? Du présent ? Des jaloux ? Ou y est-elle pour quelque chose ? On devine la fin, largement avant. Mais pourquoi ? Mais en est-on sûr ? Et comment les personnages rencontrés au début Hans Peter, Berit, Flora... On poursuit la lecture pour savoir !
Le passé remonte à la surface et s'insinue dans le présent. Comme le dit si bien Paul Arre (voir ci-dessous), du roman noir à suspense scandinave pur sucre, cela va lentement, avec des doutes (tiens, cela me rappelle le polar que je suis en train de lire L'Homme Chauve-Souris de Jo Nesbø).
Pas un coup de coeur pour moi, mais un bon thriller, on est pris dans l'histoire, voulant savoir si ce que l'on pense est vrai ou s'il y a autre chose...
Merci à Sophie pour ce et son billet ici.
L'avis de Canel ici et sur la suite, L'Ombre dans l'Eau, là (qui me tente bien), le billet de Hérisson (clic) et celui de Paul Arre, le spécialiste du polar polaire, là.
(deux couvertures suédoises, deux danoises, une norvégienne, une britannique (qui fait très Les Oiseaux
d'Alfred Hitchcock) et deux allemandes) (d'ailleurs, le titre est le même dans toutes les langues, n'hésitez pas à agrandir les couvertures suédoises, danoises et norvégiennes et voir la similitude des langues)
et trois challenges sur ce coup-là !
chez Kathel chez Prune chez Cynthia