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L'Oiseau-Lyre (ou l'Oiseau-Lire)
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12 juin 2011

Les Cendres Froides

Valentin MUSSO

363 pages
Editions Les Nouveaux Auteurs (5 mai 2011)

Quatrième de couverture
cendres froidesLe drame, quand on commence à creuser le passé, c'est qu il faut aller jusqu'au bout.

1999. A la mort de sont grand-père, Aurélien Cochet découvre que celui-ci aurait travaillé durant la guerre dans un lebensborn, une maternité nazie accueillant des jeunes femmes enceintes de membres de la SS. Au même moment, dans un petit village de la Marne, une octogénaire sans histoire est retrouvée assassinée à la suite d'un cambriolage. Les gendarmes soupçonnent très vite une mise en scène, mais ils sont loin de se douter que cette retraité est la victime indirecte, plus de cinquante ans après la fin de la guerre, de l'entreprise eugéniste nazie. Aidé par une jeune universitaire, Aurélien Cochet va tenter de lever le voile sur le passé de sa propre famille. Cambriolage, menaces, agression... Rien ne l'empêchera de plonger au coeur d'un des programmes les plus mystérieux et les plus terrifiants du IIIe Reich. Quitte à mettre ceux qu'il aime en danger...

33 ans, agrégé de lettres, Valentin MUSSO enseigne la littérature et les langues anciennes dans les Alpes-Maritimes. Son premier roman, La Ronde des innocents, est disponible en poche chez POINTS (Sélection 2011 du Prix du meilleur polar des lecteurs de POINTS).

Mon avis

Je n'ai pas lu le premier roman de Valentin Musso, mais cela devrait se produire dans un avenir plus ou moins proche... j'en en effet acheté son livre (en poche).

Quelle maîtrise de la langue française ! Ce n'est que son second roman et même si l'agrégé de lettres et l'enseignant en littérature et lettres anciennes pointent sous l'auteur, la langue est joliment maniée et parsemée de mots étrangers... allemand, dont lebensborn ou "fontaine de vie", italien et du latin, aperto libro (à livre ouvert), voire du grec, tukê (page 281) (mais je précise, rien de pédant dans le style). J'apprends ainsi que la patrie est là où l'on se sent bien : Ubi bene, ibi patria (page 36).

Seul point incompréhensible pour moi : le père d'Héloïse est viticulteur dans le Mâconnais et il envoie à sa filles une bouteille de Pauillac, un Médoc : sacrilège !!!!! Pourquoi ne lui expédie-t'il pas une bouteille de sa production ?

Intrigue, suspense, sauts dans le temps, l'histoire dans l'Histoire, une page sombre de notre Histoire, peu connue... bref, un régal ! Je ne suis pas la seule à avoir apprécié : le libraire à la houpette (le préféré de George !), Gérard Collard écrit à son sujet : "la révélation ! ".

Je trouve un petit lien avec Franck Thilliez, entre autres avec Le Syndrôme [E] et lis ensuite dans son dossier de presse que c'est un auteur dont il apprécie l'originalité (ici).

C'était le jeudi 8 avril 1999, mon grand-père avait eu 90 ans le mois précédent.
J'eus les messages vers dix-huit heures, après les cours. A l'époque, ni Anna ni moi n'avions de portable (page 23)
Ah ? Et bien moi, oui, j'en avais un !
On voit, à plusieurs endroits dans le roman, les progrès technologiques faits en une douzaine d'années... Ce décalage permet de laisser l'histoire se décanter (comme un bon vin), les recherches être faites et pas dans l'immédiat, comme un frein qui laisse plus de temps à Aurélien Cochet, héros de ce livre, de se poser des questions, de chercher, de trouver...

Oui, cet auteur mérite d'être connu et reconnu, d'exister aux côtés de son frère Guillaume (lui aussi enseignant en mais en sciences économiques et sociales) comme Victor Rizman et Stéphane Gravier, des auteurs à découvrir !

Ce polar m'a beaucoup plu, un coup de coeur qui bat, y mettre une note ? voyons-voir... 4/5 soit 16/20, la perfection n'étant pas de ce monde, c'est une très bonne note ! Même la couverture est, comment dire... angoissante (un bébé aurait été préférable, mais il n'y aurait pu y avoir cet enfant, qui regarde l'incendie ou le lecteur, légèrement penché, une épaule plus basse que l'autre, et ce drapeau, opressant et vindicatif).

N'hésitez pas à livre ce thriller !

Merci à Vincent des agents littéraires et aux Editions nouveaux auteurs pour cette lecture passionnante !

 

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Commentaires
L
non, c'est très différent !
L
Il semble qu'il ne ressemble pas à du Guillaume Musso ! Je pense le lire, pour l'instant, je le note :)
L
cela fait un bon moment que je n'ai pas lu un livre du frère aîné...<br /> (je suis rapide dans mes réponses : un mois de retard !)
G
Mon été sera donc Musso, puisque je m'apprête à lire le dernier du frère !!!
L
un secret ? je lis vite.<br /> un autre secret ? je lis pendant une partie de ma pause déjeuner, soit environ une demi-heure chaque jour de travail...
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