La Conspiration du Temple
Steve BERRY
663 pages
Pocket (13 janvier 2011)
The Venetian Betrayal (La Trahison vénitienne)
Quatrième de couverture
La ministre suprême de la jeune Fédération d'Asie centrale a des rêves de grandeur : depuis sa capitale Samarcande, elle veut envahir ses voisins afghans et iraniens. Mais pour lancer les opérations militaires, il lui faut réunir les huit décadrachmes de Poros, ces médaillons frappés à l'époque d'Alexandre le Grand. Comment huit pièces archéologiques pourraient mettre l'Asie Centrale a feu et a sang ? C'est l'énigme que doit résoudre Cotton Malone, ex-agent du ministère de la justice américaine, tandis que, dans l'ombre, une organisation secrète prépare en silence un complot terrifiant...
Steve Berry est avocat. Il vit aux Etats-Unis, dans l'Etat de Géorgie. Il a publié six romans aux éditions du Cherche Midi : Le troisième secret (2006), L'héritage des Templiers (2007), L'énigme Alexandrie (2008), La conspiration du temple (2009), La prophétie de Charlemagne et Le musée perdu (2010). Traduits dans plus de quinze langues, ces thrillers ont figuré sur la liste des best-sellers dès leur parution aux Etats-Unis. Son dernier roman, Le Mystère Napoléon, vient de paraître.
Mon avis
Pourquoi existe-il deux couvertures chez Pocket pour ce livre ? La seconde, ci-dessus à droite. En librairie, pour l'instant, je n'ai vu que la première couverture...
De même, je ne comprends pas le titre français, aucun rapport avec le titre original... Si "Conspiration", ok, pourquoi "Temple" ? Pas de templiers, ni de temple protestant...
Comme pour La Prophétie Charlemagne (ici), efficace !
Je retrouve des personnages récurrents... et d'autres, effrayants ! Une ministre suprême de la Fédération d'Asie (regroupements de plusieurs pays entre Iran et Chine, pour faire simple) qui pratique le buzkashi, se pratique à cheval et le but, récupérer un cadavre de chèvre et lui faire faire un petit tour... C'est sans doute le passage le plus violent du livre. D'autant que, comme le précise l'auteur, ce "sport" est toujours pratiqué...
J'aime quand l'auteur dans une note en fin de roman, démêle le vrai du faux (et pas seulement des remerciements).
Bref, un moment plaisant, malgré quelques invraisemblances (un remède, par exemple), et, en outre, il y a un charmant libraire à Copenhague, ex-agent secret... (d'ailleurs, le pauvre, depuis qu'il a quitté le service actif, il lui en arrive des aventures !).
Je préfère à Dan Brown cet auteur prolixe (un à deux livres par an et son équipe de recherche est efficace) !
La Prophétie Charlemagne, billet ici
(Les deux dernières couvertures sont britanniques)