Mauvais Frère
Maud Tabachnik
317 pages
Le Livre de Poche (2004)
Quatrième de couverture
D'emblée, l'enquête du lieutenant Goodman se révélait impossible. Le tueur pouvait violer et mutiler ses victimes ou se limiter à les scalper. Question d'inspiration... Ses proies, il les préférait blondes, jeunes et paumées. Comme une de ses premières victimes, la nièce du maire de Boston...
Entre un supérieur black et antisémite qui veut sa peau, sa yiddish mamma qui ne veut pas le lâcher, la femme de sa vie qu'il vient de rencontrer et cette série de crimes sans indices ni mobiles, le plus célèbre flic de Boston, pour qui humour et élégance vont de pair, n'est pas prêt à affronter la pire des folies : celle qu'on ne soupçonne pas parce qu'elle rôde trop près de soi. Pourtant, son vieil ami Archie qui adore philosopher l'a prévenu : " C'est parce que le monde tourne à l'envers, Sam, qu'il se casse la gueule. "
Un rythme à couper le souffle, des dialogues au cordeau un thriller infernal de l'auteur du Cinquième Jour.
Mon avis
Cette année, Maud Tabachnik (toujours aussi sympa et chaleureuse, on pourrait papoter pendant des heures), rencontrée à Fuveau début septembre, m'a gentiment "enguirlandée" car je n'avais toujours pas lu le polar qu'elle m'avait dédicacé l'année précédente ; le tout, en nous offrant, aux garçons et à moi, un calisson !
J'ai donc profité de l'opération "Découvrons un auteur" lancée par Pimprenelle (et ici) pour lire ce polar (avant d'entamer L'Empreinte du Nain, un thriller surprenant...).
Une mama juive envahissante (ainsi que son chien), un chef noir raciste, des ami(e)s, dont certains cuisinent, des collègues, bref des personnages qui interviennent tous dans l'histoire, avec des anecdotes qui pimentent - et pas seulement les plats - le récit (page 284 : le grand incendie de Chicago serait dû à la queue de la vache de madame O' Leary...)
Flûte, avant la deux-centième page, j'ai tout compris... mais comment cela va-t-il se terminer ? Ah, comme je l'avais prévu... Mais, mais, mais le roman n'est pas terminé. Qu'est-ce ? Me serai-je trompée ? Mais non, mais l'histoire continue... Ah, j'aime cela !
Et nous avons une fin et un épilogue : des vrais ! Pas un truc qui tombe du ciel dans les dernières pages et se termine en deux coups de cuillères à pot et anini, c'est fini, tout est bien qui finit bien. De ce fait, si cela peut sembler long, mais ne l'est pas, on sait ce qui se passe pour les protagonistes. Une vraie fin comme je les aime. On sait tout ! Ca, ça me réconcilie avec le polar (car j'avais trouvé !) : cette (longue bonne) fin apporte un nouveau souffle, l'intensité s'accroît dans cette partie (= ce n'est pas vrai, il ne va pas se passer ça ? mais si ! non ? si, si !).
Le site de l'auteur : clic
Voilà, Madame l'Ecrivaine, j'ai enfin lu ! (je pourrai venir vous revoir l'an prochain à Fuveau ?)
photo prise par Laëtitia la Liseuse, en 2009
(j'ai à peu près la même photo, mais je ne sais pas où elle est)
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