Bloody Valéria
Stéphane Gravier
233 pages
Mon Petit Editeur (février 2010)
Quatrième de couverture
Quand votre usine ferme ses portes du jour au lendemain, sans raison apparente, et que votre frère reprend contact avec vous après deux ans de silence pour vous annoncer que sa femme et sa fille viennent dêtre kidnappées, vous pouvez vous dire que les choses ne tournent plus vraiment rond. Mais quand vous découvrez un lien entre ces deux événements a priori totalement étrangers, vous comprenez quil ne sagit là ni du hasard ni même de la malchance. Vous pouvez croiser les doigts et espérer que tout va bien se passer. Vous pouvez, mais au fond, vous savez quil est sans doute déjà trop tard et que plus rien ne pourra éviter le pire.
Bloody Valéria est un thriller politique grand public, mêlant suspense, action et humour. Une histoire haletante, des personnages attachants et une écriture travaillée et piquante. Une très bonne lecture qui ravira les amateurs du genre mais aussi les autres.
Mon avis
Quand BoB a proposé ce partenariat, j'ai foncé ! Le résumé m'interpelle.
Premier chapitre, introductif. Deuxième chapitre. Bon, moyen. Pas happée par la lecture.
Je poursuis.
Et là, comme un moteur diesel qui s'échauffe, le roman prend son rythme de croisière, plus haletant (je me suis même demandée si les deux premiers chapitres n'avaient pas été écrit longtemps avant ou après, carne ressemblant pas tant que cela aux suivants, qui vous entraînent et ne vous lâche plus. Vite, connaître la suite. Une écriture musicale, avec Franz Ferdinand au début et qui s'achève avec Tuxedommon : en préface, il est d'ailleurs fait mention d'une bande son disponible sur deezer.
J'avoue, j'avais moi en tête plutôt Sunday, Bloody Sunday de U2 (voir le dimanche poétique du 7 novembre), aucun point en commun, si ce n'est le mot "bloody". Et pour ce qui est du sang, il y en a. Un peu. Mais pas des flaques étalées sur le sol (nb : je n'ai pas siroté une seule Bloody Mary pendant la lecture !).
Le pays n'est pas nommé (mais les prénoms des personnages aident à trouver...) ; la ville, non plus, mais une indication sur la couverture.
La "politique" n'apparaît pas dans les 100 premières pages. Mais lorsque tout s'accèlère, on comprend, on devine (puis on sait) où nous sommes. Si les hommes politiques sont ainsi, cela fait peur !
page 155 : un mot en russe, on devine le sens, mais j'aurai aimé un astérisque pour la traduction!
page 174 : est-ce Victor ou Joseph ?
Le style est simple, clair ; livre de bonne facture, haletant, un thriller qui n'y paraît pas... Un auteur à découvrir. Comme quoi, les auteurs médiatisés prennent les bonnes places en librairie, mais il y en a à découvrir et à mettre en avant. Les meilleurs se cacheraient-ils ? Grâce à BoB, on découvre des auteurs que l'on ne pourrait dénicher autrement. J'ai cherché et trouvé que ce roman n'est pas le seul de cet auteur. Découverte à poursuivre, donc.
Ecrivain à découvrir !
(oui, je fais un peu de pub !!!)
Un coup de coeur pour l'écriture, pour l'histoire !
L'Accro des Livres a un avis similaire (clic) ainsi que Pierre F (clic)
Nota bene : l'auteur sera présent au salon "Sang d'Encre" à Vienne (Isère) les 20 et 21 novembre (où je ne pourrai aller) (mais je serai à La Destrousse (Bouches-du-Rhône) le 27).
Merci aux Editions (clic) et à pour cette découverte.
Monsieur l'Ecrivain : bravo et continuez d'écrire !