Trilogie New-Yorkaise
Cité de Verre - Revenants - La Chambre dérobée
Paul AUSTER
très en retard... je n'avais pas fait attention que nous étions déjà en octobre (alors que je l'ai terminé il y a un mois) !
445 pages
Editions Actes Sud, collection Babel (1991)
Quatrième de couverture
De toutes les qualités qui ont justifié le succès de la Trilogie new-yorkaise, l'art de la narration est sans doute la plus déterminante. C'est qu'il suffit de s'embarquer dans la première phrase d'un de ces trois romans pour être emporté par les péripéties de l'action et étourdi jusqu'au vertige par les tribulations des personnages. Très vite pourtant le thriller prend une allure de quête métaphysique, et la ville illimitée, insaisissable - New York - devient un gigantesque échiquier où Auster dispose ses pions. De ces trois romans, il avoue d'ailleurs vers la fin de La Chambre dérobée qu'ils sont une seule et même histoire considérée à des stades différents de la conscience qu'il a pu en avoir. Et d'ajouter : " Il y a longtemps que je me démène pour dire adieu à quelque chose... " Or il est vrai que, dans l'art de dire la dépossession, il est passé maître.
Paul Auster, né en 1947, vit actuellement à Brooklyn. Poète, traducteur (de Mallarmé, Blanchot, Sartre...) et romancier, il est l'un des plus brillants écrivains de sa génération.
Mon avis
Prêté par Soeurette, qui aime la littérature américaine.
Oui, jusqu'à ce jour, je n'avais jamais lu de livre de Paul Auster. Ah, une bonne chose : une préface, qui explique le travail de l'écrivain, ses spécialités : New-York, la solitude, les noms des personnages, etc. Que j'ai complété en surfant la toile à la recherche d'information sur l'écriture de Paul Auster.
A la lecture des trois nouvelles, cela me fait penser au film Inception (clic), où tout s'imbrique.
Cité de Verre
Des solitudes, des promenades dans New-York, une déchéance...
Les descriptions me rappellent les oeuvres d'art (j'en suis gaga ! une telle précision dans le trait, tant de détails...) des bandes dessinées de Schuiten et Peeters et je rapproche la couverture, illustration du Crysler Building en construction, en 1931 avec un dessin des Cités Obscures.
Revenants
* page 201 : Il découvre qu'inventer des histoires peut être davantage qu'un simple passe-temps et peut constituer un plaisir en soi.
La Chambre dérobée
Comme dans la première nouvelle, le détective privé s'appelle Quin ; on y croise encore Walden, Peter Stillman.
Mes impressions... C'est long... Parfois, je me demande si Paul Auster a fumé la moquette !
Il est vrai que la solitude, la déchéance sont bien décrites.
Mais bon, franchement, je m'attendais à mieux. Là est le problème quand un livre ou un auteur sont encensés, on s'attend à quelque chose de grandiose. Je n'ai pas accroché.
Ok, il a un sourire charmeur...
D'après Soeurette, j'aimerai peut-être Tombouctou, qu'elle m'a également prêté.
Lecture commune de Sexy Ecrivains, initiée par Clair de Jour