Juliet, Naked

Nick HORNBY

313 pages
Editions 10/18 (mai 2010)

Quatrième de couverture :
A Gooleness, petite station balnéaire surannée du nord de l'Angleterre, Annie, la quarantaine sonnante, se demande ce qu'elle a fait des quinze dernières années de sa vie... En couple avec Duncan, dont la passion obsessionnelle pour Tucker Crowe, un ex-chanteur des eighties, commence sérieusement à l'agacer, elle s'apprête à faire sa révolution. Un pèlerinage de trop sur les traces de l'idole et surtout la sortie inattendue d'un nouvel album, Juliet, Naked, mettent le feu aux poudres. Mais se réveiller en colère après quinze ans de somnambulisme n'est pas de tout repos ! Annie est loin de se douter que sa vie, plus que jamais, est liée à celle de Crowe qui, de sa retraite américaine, regarde sa vie partir à vau-l'eau... Reste plus qu'à gérer la crise avec humour et plus si affinités...

" Vous avez devant vous un auteur à son apogée... " The Times Magazine

Nick Hornby est né en 1957. Il est devenu un auteur culte outre-Manche avec ses romans : Haute fidélité, A propos d'un gamin, La Bonté : mode d'emploi, Vous descendez ? (finaliste pour le Whitbread Award), Slam et Juliet, Naked. Il a également écrit des ouvrages de non-fiction, Carton jaune, qui obtient le William Hill Sports Book of the Year Award, et 31 songs, finaliste pour le National book Critics Circle Award. En 1999, Nick Hornby s'est vu remettre l'E.M. Forster Award de l'Académie américaine des Arts et Lettres et remporte en 2002 le W.H. Smith Award For Fiction. Il a signé récemment le scénario du film Une Education, réalisé par Lone Sherfig et nominé aux Oscars. Nick Hornby vit et travaille à Highbury, au nord de Londres.

Mon avis :
Un format original et agréable : "moyen", c'est parfait, cela tient bien en mains.

J'ai aimé l'écriture, le récit, moins dans les dernières pages, où on a l'impression que l'auteur était pressé d'en finir ou limité dans le nombre de pages, il a achevé son livre vite.
Une histoire originale, sur les sentiments, la vie, avec ses (anti)héros ou has-been, largués... cela, j'ai aimé. Mais ma lecture s'est essouflée vers la fin. Aussi, une bonne lecture, mais quelque peu gâchée sur la fin.
Moins enthousiaste que la plupart des blogo-lecteurs/trices.
Quelques remarques : j'aurai aimé une note de bas de page m'expliquant ce qu'était un bootleg (enregistrement pirate), le BART(+/- RER de San Francisco) ou Waterstone (chaîne de librairies en Grande-Bretagne).

Nick Hornby cite des articles qui seraient parus sur Wikipedia : je suis allée vérifiée (je suis curieuse) : il n'y a rien !

page 162 (extrait) : Un des pièges dans lequel elle n'arrêtait pas de tomber [...] consistait à établir une équivalence entre Duncan et le temps en général. T = D, quand, évidemment, T était en réalité égal à D + B + S + F&A + C, B étant le boulot, S le sommeil, F&A la famille et les amis, C la culture, etc.
Développée sur un peu plus d'une page, cette équation se complique, mais résumer sa vie ainsi : quel exercice !

En revanche, le style est maîtrisé, les sentiments parfaitement décrits (est-on passé à côté de sa vie ?), l'atmosphère de cette petite cité balnéaire grise et perdue...

Merci Keisha pour ce

Nota Bene (14h48) : sans doute m'attendais-je à autre chose, ayant lu beaucoup de choses sur ce livre... mais, je précise : sentiments, abandons, vie qui passe et on passe à côté, humour de l'écriture, j'ai aimé.

Comments

[Emilie]

j'ai eu la chance de le gagner sur le blog de Mélopéee mais j'attends un peu pour le lire. Il a trop fait le tour de la blogo ;-)

[Alex-Mot-à-Mots]

Dommage pour cette fin un peu trop rapide à ton goût.

[LeJournaldeChrys]

J'ai bien aimé également.

[Ys]

Je ne l'ai pas trouvé vite fini ce livre, en fait, je crois que je l'ai trouvé beaucoup plus profond que toi. Même s'il est souvent drôle, il dresse quand même un triste constat de la vie de couple, du temps perdu...

[keisha]

Allez, un roman sympa pour les vacances!