Surhumain
Thierry BRUN
305 pages
Editions Plon, collection Nuit Blanche (avril 2010)
Quatrième de couverture
Flic infiltrée dans les rangs de la pègre, Béatrice Rapaic endure sa difficile condition de femme parmi les mercenaires du crime.
Le parrain se fait vieux, une guerre des gangs s'annonce. Dans cette ambiance crépusculaire rôde Asano, tueur implacable qui serait doté de facultés surhumaines.
Béatrice est envoyée en première ligne pour le détruire. C'est le choc de deux réprouvés.
Dans cette confrontation mortelle, entre désir et combat, qui sera la proie de l'autre ?
Avec Surhumain, Thierry Brun signe son troisième thriller.
Mon avis
Merci à Emmanuelle A des Editions Plon, qui a joint une carte de visite avec un petit mot personnalisé à l'envoi du livre.
Hum... j'aime renifler l'odeur du papier des livres et là, j'ai sniffé !!!
Page 53 : Déjà trois personnages qui se massent le ventre ! Et hop, j'ai noté "ventre" dans un coin de ma tête et je n'ai pu m'empêcher de tiquer à chaque fois que je le lisais... et il y en a, des ventres, dans ce polar.
De même, "riper les semelles" sur le sol... pareil. On remarque facilement certains mots ou expressions qui reviennent et ceci d'autant plus quand on lit en peu de jours (3 ou 4).
Quelques trucs qui m'ont gêné :
Page 39 : Le Muret ou les Murets ? Gare des Murets/Centre de détention de Muret. Le Muret, en Haute Garonne. Et là-bas, il ne souffle pas le Mistral, mais la Tramontane... (ça, je suis bien placée pour le savoir).
Page 55 : Age de Gruz... il a environ 70 ans en 1999 et de nos jours... J'ai manqué un passage ou il a trouvé un elixir de jeunesse.
Page 119 : une pièce de 5 € ??? J'en veux une !
Page 274 : des "chiottes à la turque"... dont on referme le "battant" ?!
(un oubli de "s" à l'impression p. 88 et pas/par page 194 )(oui, je sais, je ne peux pas m'empêcher)
A part cela :
Le nom/pseudo du personnage principal, Asano, est celui d'une grande famille de samouraïs.
Wakisahi (voir sur wiki ici), page 53, un sabre court utilisé par les samouraïs, mais sur la couverture , c'est un sabre briquet (utilisé par l'infanterie de marine) (idem, ici).
Page 121 : "à demi-nu, ne conservant que son slip" : un slip habille un homme à moitié ???? c'est quelle taille ?
J'ai aimé :
* Des gangsters, des vrais, des méchants. Avec un code. Des caïds, à l'ancienne, comme dans French Connection, sauf que l'histoire se passe à Nancy et pas à Marseille. Des malfrats avec des tonnes d'armes à feu, on se croirait en pleine guerre : de tout, des armes de poing, des armes longues, des lances grenades.
* Des personnages bien campés, dont on apprend peu à peu beaucoup de choses.
* Du style dans l'écriture : des phrases courtes, nerveuses ; parfois sans verbe, ce qui donne une impression de vitesse.
Un thriller palpitant, qu'on lit vite, pour en savoir la fin.
Comme souvent, la quatrième de couverture en dit trop ou pas assez.
En bref, je vous le conseille.
On s'y croirait !
Merci à Emmanuelle A. (quand vous voulez pour un prochain partenariat) des Editions Plon et à BoB pour ce partenariat.