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L'Oiseau-Lyre (ou l'Oiseau-Lire)
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28 mai 2010

Les dieux habitent toujours à l'adresse indiquée

Considérations inactuelles sur la Méditerranée

Patrick REUMAUX

106 pages
Editions Vagabonde (mai 2010)

bob_partenariats

les_dieux_habitentQuatrième de couverture
Qu’est-ce que l’imaginaire méditerranéen ? Une morsure laissée dans la chair du temps. D’Alger à Naples, de Marseille à Palerme, Patrick Reumaux exalte les odeurs et les couleurs de cet univers éclaboussée de lumière dans des pages écrites à fleur de peau.
Lire son étonnante enquête, c’est aussi voyager en compagnie des plus grands auteurs (Empédocle, Parménide, Horace, Friedrich Nietzsche, Lampedusa, Panaït Istrati, Georges Séféris, Lucio Piccolo…) ayant saisi la tension qui habite ces cultures.

Poète, essayiste et romancier, Patrick Reumaux est le traducteur de nombreuses oeuvres de Dylan Thomas, Dorothy Parker, Flann O'Brien, Emily Dickinson.

Mon avis
Le lien vers le site des éditions Vagabonde, pages sur Patrick Reumaux : clic et clic.
Sur la deuxième page, une précision : "ouvrage publié avec le concours du Conseil Régional Provence Alpes Côte d'Azur".
Adresse de la maison d'éditions : une association située rue Curiol à Marseille (je passe à proximité pour aller travailler, rue au nom célèbre).
Cool ! Un livre qui me promet sur la quatrième de couverture d'aller d'Alger à Marseille... Bon, à part pour dire (et plusieurs fois) qu'à Marseille, on voit des gamins pouilleux, on ne parle pas de Phocée ! Il n'y a pas que cela !

Page 19 : l'auteur, enfant, grimpe "sur la cime de l'olivier" : et bien, il ne doit pas peser bien lourd !!!!!! Parce que il faut être légere et pas nécessairement grand pour grimper sur un olivier ! :

Page 55 : J'apprends des mots : "rhombe" : losange ou instrument à vent ; "freux" : sorte de corbeau (non garni de plumes).

Pages 55 et 56 : " Qui est Smourov ?" : je suis allée, là aussi, chercher la réponse sur wikipedia : " Le narrateur [Vladimir Naboukov] va donc vivre [...] dans une pension d'émigrés russes, où il passera notamment son temps à essayer de déchiffrer les actes de deux de ses pensionnaires, Smourov et Vania. On découvre au sujet du premier nommé une certaine ambiguïté autour de ce qu'il prétend et de ce qui est vrai. ".

Page 94  : Extrait : " Le passé se ramasse comme un tigre et, d'un bond, il occupe le présent, part en chasse, flaire l'odeur des proies."

Page 105 : Des touristes américains dînent dans un petit resto italien et imposent, en donnant de l'argent au tenancier, que personne ne fume. S'ensuit une réflexion : " Faut-il accepter la mort de la culture [européenne] au nom de la barbarie et d'une inculture productrices de biens et créatrices d'emplois, même temporaires, dans un pays rongé par la misère ? "

Quatre chapitres :
I / Il n'y a rien (pages 7 à 28)
II / Le vol et le don (p 29 à 56)
III / Regards et paroles (p 57 à 80)
IV / Les dieux habitent toujours à l'adresse indiquée (p 81 à 106)

Beaucoup de citations et d'extraits d'autres auteurs, grecs, latins, anglais, allemands, etc.
Gênant : certaines citations en italien et en anglais ne sont pas traduites : gênant et désagréable pour quelqu'un qui ne pratique pas la langue de Dante et/ou celle de Shakespeare (ou qui bloque sur certains mots, en lisant ce livre sur un banc dans un jardin public).

Des mots reviennent souvent : le rien, le silence, la paresse, la crasse, le sexe.

Que dire ? Livre sans queue (sans jeu de mot !) ni tête. Qu'a voulu raconter l'auteur ? Son enfance racontée par bribes et de façon très décousue à Alger ? Sa découverte du sexe ? Le sexe, encore, une fois adulte. Des citations d'auteurs reliées par des phrases pour raconter quelque chose.

Je n'ai pas compris la démarche de l'auteur. Je n'ai pas compris le livre (et j'ai tout lu, car le livre est court).
Très (trop ?) philosophique ? Qu'a-t-il voulu raconter ?
Parce que ses courses dans les rues d'Alger, le menu de ce qu'il a mangé dans une trattoria, etc. Aucun intérêt, tout est décousu.

Je n'ai pas aimé !
Si l'auteur ou les éditions Vagabonde passent par ici, merci de m'expliquer !

Une citation (rigolote) extraite d'un autre des livres de cet auteur (trouvé sur le net) :
" Le bourreau ne lit que la presse du coeur. " dans Largeur des Tempes (1982).

Merci aux Editions vagabonde (clic) et à bob_logo (clic) pour cette lecture en partenariat.

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Commentaires
A
Il ne viendra pas allonger ma LAL et c'est tanbt mieux.
K
J'ai du mal avec ces livres trop "philosophiques"... ce n'est pas pour moi, je pense!
P
J'ai moi aussi beaucoup de mal avec ce genre de livres hermétiques. Je passe!
Y
J'avais hésité à le demander en partenariat avec BOB, je crois que j'ai bien fait de m'abstenir.
A
il n'allongera pas ma liste.
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