Eloge de la Faiblesse
Alexandre Jollien
Première participation à un "livre voyageur"
(en fait : deux premiers ex-aexquo, l'autre envoyé par Astrid et ses lectures (billet à venir !))
101 pages
Editions Cerf, 1999
Quatrième de couverture
" Le livre d'Alexandre Jollien m'est infiniment précieux parce qu'il apporte un témoignage vivant, sincère et authentique de cette conviction ancienne (puisque aristotélicienne) mais toujours menacée que l'homme est capable d'être, que l'homme est l'ami de l'homme. "
Ruedi IMBACH, professeur de philosophie à l'université de Fribourg.
Né en Valais (Suisse) en 1975, Alexandre Jollien, handicapé de naissance, étudiait [en 1999, à la parution de ce livre] la philosophie à l'université de Fribourg. Après un séjour de plus de dix-sept ans dans une institution spécialisée pour personnes handicpaées moteur cérébral, om a étudié dans une école de commerc. Il s'est tourné ensuite vers la philosophie. Aujourd'hui, il donne des conférences centrées sur le thème de la différence et de la communication.
L'Eloge de la Faiblesse est son premier livre.
Voir également le site d'Alexandre JOLLIEN.
D'après lequel : en 1999, il publie l'"Eloge de la faiblesse" et reçoit pour cette oeuvre : le prix Prix Mottart de l’Académie Française de soutien à la création littéraire et le prix Montyon de littérature et de philosophie.
Il a publié deux autres livres depuis : Le Métier d'Homme et La Construction de Soi.
Mon avis
Impossible de retenir le titre ! Je pensais à l'Eloge de la Fatigue, poésie de Robert Lamoureux (à découvrir dans mon prochain dimanche poétique, demain).
J'avais abandonné la philo il y a un peu plus de 6 ans (clic) (à cause de futur Grand Ange !) ...
Je ne connais pas trop la littérature suisse [à part Heidi !].
Je m'y plonge.
Je connais la difficulté (plus encore il y a quelques années) du "parcage" des handicapés.
Là, simplement (pas de grande théorie philosophique), sous forme d'un dialogue (j'aurai sans doute préféré une autre forme, cela donne un ton léger) (je n'aime pas lire une pièce de théâtre à cause des dialogues !). Pourtant, Alexandre JOLLIEN aurait pu parler de maïeutique, cela s'y prêtait ! Celui qui accouche, fait sortir, extrait = éducateur !
Un peu d'angélisme, parce que, selon moi, dans la Vie, c'est plutôt Homo hominis lupus (l'homme est un loup pour l'homme), PLAUTE, repris par Thomas HOBBES.
« Ce qui ne me tue pas me rend plus fort. » Friedrich NIETZCHE (Le Crépuscule des idoles).
Livre où l'on découvre la vie est une lutte.
Et pour les personnes diagnostiquées "handicapées", la vie est une lutte de tous les instants.
Cela me rappelle L'histoire d'Helen Keller, sa vie racontée dans un livre pour enfants (ici pour en savoir plus).
Volonté.
Maître-mot d'Alexandre Jollien.
A lire.
Mais pas parmi mes livres préférés.
Voir les billets de THEOMA "AuDouChoc", à l'origine de cette découverte ici. Merci pour cette lecture (histoire de prolonger cette découverte de la littérature suisse, il va falloir que je me procure un ouvrage cité par Fattorius...(j'en envoyé ma soeur à la Coop))
(pour Theoma : je regarderai bien autour de moi la prochaine fois que je vais à Vevey !)