Chasse à Courre
4ème de couverture
« Parce que, finalement, nous vendons des gens, nous sommes des négriers, nous devons faire des résultats et afficher notre cynisme, pour oublier tout cela. Et ce n’est qu’une dépression masquée, le cynisme… »
Après une école de commerce, un passage en banque d’affaires et des études aux Etats-Unis, Frédéric Marquez devient chasseur de têtes. Fasciné par le pouvoir, il met en place des cadres aux postes les plus élevés des sociétés et s’en grise. Mais peut-il vraiment sans danger utiliser les êtres pour faire avancer sa carrière ? « Donnez-moi la règle et je gagne » résume-t-il avec orgueil. Pourtant de son ambition froide et désespérée, il brise surtout ceux qui servent ses visées et ceux qu’il voudrait aimer.
Clémence Boulouque, dans un style incisif, parvient à peindre avec humanité un milieu dont la règle est de ne pas en avoir.
Pareil que pour "De l'autre côté du lit" d'Alix Girod de l'Ain.
J’ai lu jusqu’au bout. Mais dès le début du livre, j’ai pensé « du sous Frédéric Beigbeder », moins drôle, moins incisif.
Cependant, on sent un style d’écriture « en mûrissement », en progression. A suivre.